Toute la flotte viking est tombée sur la Suisse et ses supporters hier matin, ici à Copenhague. Une rincée de bienvenue qui a donné ce qui pourrait devenir le ton du match de ce soir (18h). Il a fait gris, presque méchant. Le Danois a l’habitude de faire avec les éléments. Le Suisse peut-être un peu moins. Age Hareide, le coach du nord, aurait envisagé de bombarder le camp helvétique de catapultes plus aériennes les unes que les autres. Les Helvètes restent de marbre.
«Nous sommes là pour récupérer des ballons. Le travail défensif, c’est notre affaire», note Manuel Akanji. Notre homme à Dortmund ne paraît pas plus inquiété que ça par l’orage qui gronde. «Je voudrais rappeler que ce boulot, nous l’avions très bien fait pendant 80 minutes au match aller. A nous de compléter notre prestation.» Et d’effacer ces dix minutes fatales qui ont vu le Danemark...