Rien ne garantit que la Suisse atteindra enfin cet été ce quart de finale de Coupe du monde que fantasme tout un pays. Mais les faits sont là: sous la férule de Vladimir Petkovic, l’équipe nationale grandit.
«Nous avons gagné en maturité.» Dans la bouche de Gelson Fernandes, mardi soir à Lucerne après avoir fessé le Panama (6-0), la citation n’est en rien anodine.
Le Valaisan comparait la préparation du Mondial à venir avec celle de l’Euro 2016, quand la Suisse, alarmante, s’était inclinée 1-0 en Irlande et 2-0 contre la Bosnie-Herzégovine. «Nous avions été catastrophiques et ça, tu l’embarques avec toi au camp d’entraînement de Lugano. Or nous ne voulions pas de cela cette année», étaie le milieu de terrain de Francfort.
La gestion semble en effet bien meilleure en ce printemps 2018, avec des succès en Grèce (1-0) et contre le Panama, que deux ans plus tôt....