«Songer un instant à un résultat nul est, à mes yeux, inacceptable. Si nous gagnons ce match, nous prendrons un avantage très important dans la lutte pour la deuxième place. Et ce, même si notre ambition première demeure bien sûr la qualification directe pour la Russie.»
Prononcé la veille en conférence de presse, le discours de Vladimir Petkovic était celui d’un coach sûr de son équipe, d’un homme qui se sentait pousser des ailes après la victoire 2-0 du mois de septembre contre le champion d’Europe portugais à Bâle. Des ailes que la Suisse a déployées hier soir, en dominant la Hongrie 3-2 sur une réussite tardive de Valentin Stocker à la 89e minute, au terme d’un défi de haute lutte où elle a passablement souffert, beaucoup couru, énormément transpiré malgré la température plus que très fraîche du stade de Ferencvaros.
Bref, un défi magyar où il a fallu retrousser...