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La Nati contrainte à l'exploit si elle veut se qualifier pour l'Euro 2012

27 mars 2011, 10:03

L'équipe de Suisse ne disputera sans doute pas l'Euro 2012. Alors qu'elle devait s'imposer au stade Vasil Levski de Sofia pour rester dans la course, elle a fait match nul 0-0 contre la Bulgarie et accuse désormais 6 points de retard sur l'Angleterre et le Monténégro. 

Présente dans toutes les phases finales de l'Euro et de la Coupe du monde depuis 2004, la Suisse ne peut plus qu'espérer un miracle pour être du voyage en Ukraine et en Pologne. Un miracle qui passera forcément par un carton plein lors des quatre dernières parties, à commencer le 4 juin à Wembley contre l'Angleterre. 

Passer de la parole aux actes. Traduire une intention en résultat. Tant de missions qui semblent décidément trop difficiles pour cette Suisse-là. Tout s'était pourtant passé pour le mieux au coeur d'un groupe soudé, concentré et appliqué. Depuis mardi et le rassemblement de Feusisberg jusqu'à quelques instants du coup d'envoi quand, réunis au centre du terrain, les protégés de Hitzfeld se sont livrés à une ultime séance de motivation. 

Behrami le maudit 
Tout s'est en revanche compliqué au premier coup de sifflet, au moment où, tout simplement, il a fallu jouer. La première demi-heure s'est en effet résumée à un cavalier seul d'une Bulgarie supérieure physiquement, tactiquement et techniquement. Pour ajouter une part de drame au calvaire suisse, Valon Behrami, le revenant sur qui reposaient bien des attentes, a dû quitter ses partenaire à la 17e, victime d'une déchirure partielle du ligament externe du genou droit, selon le premier diagnostic. 

Maudit, le Tessinois qui n'avait plus porté le maillot national depuis son expulsion à la Coupe du monde contre le Chili a été remplacé par Gelson Fernandes, dont l'apport offensif et créatif est bien évidemment demeuré trop modeste. Un choix contestable - Eren Derdiyok aurait directement pu entrer à ce moment plutôt qu'après la pause - qui a privé Hitzfeld dans les derniers instants du pied gauche de Hakan Yakin. Difficile alors de marquer des buts sans inspiration ni impact, et avec une défense régulièrement trop  basse sur le terrain pour permettre de presser. 

Le veto de Mihaylov 
La Suisse a refait surface dès la 30e, puis elle a marqué à nouveau un peu le pas dans le premier quart d'heure de la seconde période, avant d'enfin proposer quelque chose en fin de partie, avant tout grâce au timide réveil de Gökhan Inler et à la générosité de Lichtsteiner, autrement plus à son affaire que Ziegler à gauche. Mais avec un cruel manque d'efficacité sur ses deux meilleures et plus belles actions qu'Alexander Frei n'a pas su conclure (arrêts de Mihaylov/30e et 63e). 

La première des deux surtout, après un centre d'un Stocker décevant, remis intelligemment de la tête par Streller en direction du capitaine idéalement placé à cinq mètres des buts. Mario Gavranovic, pour ses débuts sous le maillot national, a lui aussi bénéficié d'une chance de se muer en héros de la soirée dans le temps additionnel. Mais Mihaylov s'est une nouvelle fois interposé. /si

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