Alain Geiger le revendique haut et fort: il est d’une race en voie d’extinction, celle des clubistes. «J’en ai deux dans mon cœur: Sion où j’ai été formé et Servette où j’ai vécu mes plus belles années», lâche-t-il, alors que son SFC recevra Lausanne-Sport demain en Challenge League.
L’espoir de diriger Servette ou Sion a sans doute incité Geiger à revenir en Suisse il y a une année et demie. L’homme aux 112 sélections n’a jamais oublié d’où il venait lors de ses pérégrinations en Algérie, au Maroc ou en Egypte. Toutefois, à son retour au pays, il a dû faire face à une certaine défiance.
La raison enfin
L’officialisation de sa venue à Genève a, ainsi, suscité un certain scepticisme. «Je peux le comprendre si l’on arrête l’image seulement sur mes expériences en Suisse», explique-t-il. «Je n’ai pas remporté de titres et je me suis retrouvé le plus souvent...