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La marge de progression de Kevin Mbabu est encore énorme

Même s’il a été désigné meilleur joueur de Super League, Kevin Mbabu ne considère pas encore qu’il est au sommet de sa carrière. Il sait dans quels domaines il peut encore faire mieux.

30 janv. 2019, 00:01
/ Màj. le 30 janv. 2019 à 07:58
Kevin Mbabu, BSC Young Boys, macht mit einem Fan ein Selfie auf dem gruenen Teppich anlaesslich der 6. SFL Award Night am Montag, 28. Januar 2019, im KKL in Luzern. (KEYSTONE/Alexandra Wey) SCHWEIZ SFL AWARD NIGHT

Quels axes de progression identifiez-vous?

«Sur le plan technique, j’ai une grande marge de progression. Et tactiquement, surtout sur le replacement. Je sais que je compense parfois par ma vitesse. Ce sont les deux points les plus importants.»

Comment les travailler?

«C’est à moi d’aller vers les entraîneurs pour demander des exercices spécifiques. Et pour la tactique, il faut faire du travail vidéo. Faire des erreurs pendant les matches, par exemple si je ne reviens pas et que mon joueur marque, peut aussi me permettre d’apprendre.»

Y a-t-il une erreur qui vous a marqué et qui vous a permis de progresser?

«Lorsque je me suis fait expulser contre l’Apoel Nicosie (réd: en Europa League en novembre 2016) pour un tacle trop appuyé. Je pense que j’étais trop motivé et que je voulais trop en faire. Je n’avais pas contrôlé mes émotions et j’ai fait ce tacle très bête qui a pénalisé mon équipe. Depuis, je pense que j’arrive à contenir mes émotions.»

Mais depuis vous avez encore pris des cartons rouges, comme contre Bâle à l’automne...

«Bon, ce carton rouge était très sévère, les Bâlois avaient beaucoup pleuré devant l’arbitre. Je vois beaucoup de joueurs qui célèbrent devant le public adverse sans prendre de carton. Mais de ma part, c’était un peu provocateur.»

Vous êtes un provocateur?

«Contre Bâle, j’avais vraiment envie de le faire (rires). Ils ont quelques joueurs arrogants sur le terrain et donc je m’étais dit que le jour où on gagnerait à Bâle, je le ferais.»

Et contre d’autres équipes? Vous parlez beaucoup aux adversaires?

«Non, je montre par le duel que ce match sera très difficile pour mon vis-à-vis.»

Vous êtes aussi devenu un peu le chouchou du public. C’est naturel pour vous?

«Au début, ça surprend un peu. Pour moi, je suis toujours le petit Kevin de Plainpalais. Mais sur ces douze derniers mois, je suis entré dans une dimension différente. Cela fait quand même plaisir. Cela montre aussi que ce que je produis sur le terrain est apprécié beaucoup de gens et je ne peux qu’en être content.»

Cela vous plaît d’être perçu de la sorte?

«Oui et non, parce que dans ma vie privée, je suis quand même un peu timide. Donc ça peut me gêner un peu d’être mis sur le devant de la scène.» 

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