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La déception de Christian Gross

Un jour après son limogeage par les Young Boys, Christian Gross s'est présenté devant la presse à Berne.

30 avr. 2012, 16:23
Christian Gross se dit très déçu après son limogeage.

Devant la presse à Berne, Christian Gross a avoué avoir passé une très mauvaise nuit et regretté ne pas avoir eu davantage de temps pour faire progresser l'équipe.

Christian Gross, vous aviez été présenté il y a dix mois comme l'entraîneur qui pourrait ramener le titre à Berne. Mais vous avez échoué. Votre réaction?

 "Je suis très déçu. A mon avis, le projet a été stoppé trop tôt. Je savais que ma tâche serait immensément difficile ici. Les gens qui m'ont fait venir étaient conscients que je suis quelqu'un qui planifie à long terme. Et je reste convaincu que j'aurais réussi à construire quelque chose à Berne."

Avez-vous commis des erreurs?

 "Je ne suis pas parvenu à inculquer une mentalité absolue de vainqueurs chez les joueurs de YB. Par ailleurs, nous avons peut-être joué de manière trop offensive chez nous au premier tour sur la pelouse artificielle. Mais était-ce une faute? J'ai fait jouer le football qui me correspond. Je suis un être humain courageux et offensif."

Y a-t-il d'autres raisons qui expliquent votre échec?

 "L'équipe a pris un nouveau visage avec Silberbauer et Farnerud. En août, après l'élimination en Europa League contre Braga, notre meilleur buteur (NDLR: Henri Bienvenu) est parti en Turquie. Beaucoup de cadres de l'équipe n'ont pas interprété leur rôle de leader comme je le souhaitais. Et je répète: nous n'avons pas eu assez de temps. Bobadilla (NDL: arrivé lors de la pause hivernale de Borussia Mönchengladbach) ne jouait pas depuis longtemps et il a dû être utilisé immédiatement. Par ailleurs, j'attendais plus de Simpson, qui avait le rythme de la compétition mais qui est tombé malade durant le camp d'entraînement."

Comment se présente votre avenir? En Suisse, vous avez entraîné Grasshopper, Bâle et Young Boys. Il n'y a pas beaucoup d'autres clubs avec l'ambition de lutter pour le titre.

"Il n'y a pas que le titre qui compte. Pour moi, c'est d'abord le football. Mais il faut bien entendu dire que les gens viennent surtout au stade quand il y a du suspense, quand c'est passionnant. J'ai toujours prouvé que je pouvais construire une équipe. A Tottenham et à Stuttgart, j'ai réussi à éviter la relégation alors que la situation était difficile. Et je peux aussi entraîner une équipe de jeunes."

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