Enfant prodige transféré pour le montant record de 25 millions; viré avec quelques millions d’indemnités de licenciement et réengagé presque immédiatement; incompétent dans un club, prié de faire ses valises à Noël et finaliste de la Champions League quelques mois plus tard; encensé pour avoir transformé son équipe en une machine à gagner, haï et rejeté plus tard pour avoir été pressenti comme entraîneur national.
De Nagelsmann à Mourinho en passant par Tuchel ou Flick, la vie d’entraîneur s’avère très mouvementée. En un match, Zidane, triple vainqueur de la Ligue des champions, en course pour le titre en Espagne, se retrouve sur le banc des accusés, est vilipendé après le faux pas de son Real contre Chelsea.
A l’inverse, Guardiola, discuté, parfois discrédité même, redevient un génie après sa qualification pour la finale de la Coupe aux grandes oreilles. Splendeur et misère des entraîneurs pourrait être le titre d’un roman...