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L’exploitation des migrants se poursuit

Amnesty International (AI) réitère ses critiques sur le Qatar et fustige l’indifférence de la Fifa.

31 mars 2016, 00:19
epa03956763 Foreign construction workers qleave a construction site in Doha, Qatar, 19 November 2013. The previous day, football's ruling body FIFA said it will continue to put pressure on 2022 World Cup hosts Qatar over the conditions of migrant workers in the country's construction sector, but issued no deadline for improvement. Britain-based rights group Amnesty International said 17 November that workers in the oil- and gas-rich Gulf state suffered difficulties including 'non-payment of wages, harsh and dangerous working conditions, and shocking standards of accommodation.'  EPA/STR KATAR WANDERARBEITER FIFA WM 2022 STADIONBAU

Amnesty International (AI) réitère ses critiques à propos de l’exploitation d’ouvriers migrants sur le chantier d’un des principaux stades du Mondial de football 2022 au Qatar. Les griefs sont nombreux: travail forcé, logements sordides ou tromperie sur les salaires.

Dans un nouveau rapport publié hier, AI fustige l’indifférence de la Fédération internationale de football (Fifa) «face au traitement révoltant réservé aux travailleurs migrants». Ce d’autant que le nombre de personnes qui œuvrent sur les sites «va presque être multiplié par dix» pour atteindre, selon son décompte, «le chiffre de 36 000 environ au cours des deux prochaines années».

D’après la secrétaire général d’AI, Salif Shetty, «après avoir fait des promesses durant cinq ans, la Fifa a en grande partie manqué à son devoir d’empêcher que la Coupe du monde ne soit bâtie sur un socle d’atteintes aux droits humains.»

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