Amnesty International (AI) réitère ses critiques à propos de l’exploitation d’ouvriers migrants sur le chantier d’un des principaux stades du Mondial de football 2022 au Qatar. Les griefs sont nombreux: travail forcé, logements sordides ou tromperie sur les salaires.
Dans un nouveau rapport publié hier, AI fustige l’indifférence de la Fédération internationale de football (Fifa) «face au traitement révoltant réservé aux travailleurs migrants». Ce d’autant que le nombre de personnes qui œuvrent sur les sites «va presque être multiplié par dix» pour atteindre, selon son décompte, «le chiffre de 36 000 environ au cours des deux prochaines années».
D’après la secrétaire général d’AI, Salif Shetty, «après avoir fait des promesses durant cinq ans, la Fifa a en grande partie manqué à son devoir d’empêcher que la Coupe du monde ne soit bâtie sur un socle d’atteintes aux droits humains.»
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Entre février et mai 2015,...