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L'Espagne bat l'Italie aux tirs au but et rejoint le Brésil en finale

L'Italie s'est inclinée face à l'Espagne au treizième tir au but en demi-finale de la Coupe des Confédérations au Brésil. La Roja, championne du monde et deux fois championne d'Europe en titre, a encore imposé sa supériorité.

28 juin 2013, 06:58
Jesus Navas a offert la victoire à l'Espagne.

La finale de la Coupe des Confédérations 2013 opposera dimanche le Brésil à l'Espagne. La sélection de Vicente Del Bosque a sorti l'Italie aux tirs au but (0-0 ap, 7-6 tab), s'offrant le droit de défier la Seleção pour obtenir le dernier titre qui lui manque.

Il a fallu attendre le... treizième penalty, tiré au-dessus par Bonucci, pour voir un joueur échouer dans la séance fatidique. L'envoi victorieux a été réalisé par un Jesus Navas qui a fait très mal aux Azzurri.

Ce remake de l'Euro 2012 a bien plus ressemblé au premier match de poule des deux formations qui s'était achevé sur un nul (1-1) qu'à la finale de Kiev survolée par la Roja (4-0). L'Italie, comme elle l'avait prouvé alors à Gdansk, a les moyens de gêner les champions du monde et double champions d'Europe. Grâce à son organisation défensive d'abord - premier tir cadré pour l'Espagne par Navas à la... 58e -, et à sa faculté de rapidement se projeter vers l'avant, en dépit de l'absence du blessé Mario Balotelli, rentré au pays.

C'est en recherchant à atteindre au plus vite les 40 derniers mètres adverses que la Squadra s'est montrée la plus dangereuse. Il s'en est fallu d'un rien pour qu'elle ouvre le score avant la pause, que ce soit par Maggio (17e, 36e), De Rossi (19e, 43e) ou encore Marchisio (19e). Mais "San" Iker Casillas veillait au grain. Privée de Fabregas et Soldado (blessés) et payant le jour moyen de Xavi, l'Espagne a éprouvé passablement de difficulté à s'installer, comme elle en a l'habitude, dans le camp italien.

La chaleur moite de Fortaleza, la débauche d'énergie de la première période et la fatigue d'une longue saison ont eu raison des velléités des deux équipes en deuxième mi-temps. Harassées, elles ont fait ce qu'elles ont pu. A noter que l'Italie a eu en seconde période plus de 60% de possession de balle (!), preuve que la Roja n'était pas vraiment dans son assiette. Pourtant, en prolongation, ce sont les Ibères emmenés par un Navas intenable qui ont eu les meilleures chances, surtout sur une frappe de Xavi qui a terminé sur le poteau de Buffon à la 115e. Giaccherini avait connu le même sort de l'autre côté à la 93e.

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