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Football - Super League: succès précieux et mérité pour Lausanne, Servette et Sion dos à dos

Le Lausanne-Sport a enregistré un succès face aux Liechtensteinois de Vaduz sur le score de 2 à 0. Dans le derby du Rhône, Servette et Sion se quittent sur un match nul 1-1.

17 déc. 2020, 20:21
/ Màj. le 17 déc. 2020 à 22:42
L'attaquant lausannois Aldin Turkes (à gauche, ici à la lutte avec le défenseur de Vaduz Yannick Schmid le 2 décembre) s'est illustré en scellant la victoire des siens sur penalty.

Vainqueur 2-0 sur le terrain de Vaduz, le Lausanne-Sport a décroché un succès mérité et précieux en Principauté. Les Vaudois se mettent au chaud et repoussent leur adversaire du soir à neuf points.

Si l'on excepte une période de 15 minutes en première mi-temps, les Lausannois n'ont que très rarement été mis en danger. Les néo-promus se sont créé leur meilleure occasion à la 34e quand Obexer a tiré de près mais le portier Diaw a su parfaitement fermer son angle au premier poteau. Cinq minutes plus tard, Yannick Schmid tirait à côté de la cage lausannoise.

 

 

Les Liechensteinois bouclés et incapables de lancer leurs contres tranchants, Lausanne s'est montré efficace en phase offensive. A la 49e, Puertas réussissait un beau slalom dans la défense de Vaduz avant de battre le gardien Buchel. L'ouverture du score n'était pas usurpée. Un quart d'heure plus tard, Evann Guessand, prêté par l'OGC Nice, faisait basculer la rencontre. Le Français débordait dans les seize mètres adverses avant d'être crocheté par Rahimi. Le penalty était transformé par Turkes pour son sixième but de la saison.

Guessand a laissé entrevoir quelques promesses sur la pelouse grasse de la Principauté. En première période, il avait déjà posé des problèmes à la défense adverses par sa vitesse. Il a paru mieux s'adapter que son compère Brazao, lui aussi venu de Nice. L'attaquant de 17 ans doit encore épurer son jeu pour donner sa pleine mesure.

Accroché à la lanterne rouge, Vaduz livrera un duel épique dimanche au FC Sion à Tourbillon.

Servette et Sion dos à dos

Malgré son extrême vulnérabilité face aux autres équipes, le FC Sion reste le maître du derby du Rhône. Le point du nul (1-1) obtenu à la Praille le conforte dans ce rang.

Supérieurs dans pratiquement tous les domaines pendant une heure, les Sédunois ont toutefois bien failli concéder une cinquième défaite de rang sans un miracle de leur nouveau gardien titulaire Timothy Fayulu dans le temps additionnel.

Un revers aurait pu faire d'immenses dégâts dans leur tête. L'expulsion de Birama Ndoye à la 61e pour une faute de dernier recours sur Gerjohn Kyei a, en effet, complètement changé la physionomie de la rencontre. Jusqu'à l'erreur du Sénégalais, les Valaisans avaient livré une très belle copie contre des Servettiens bien décevants.

 

 

Articulé en 3-5-2, le onze de Fabio Grosso avait eu le bonheur d'ouvrir le score au quart d'heure sur un coup-franc d'Anto Grgic. Roberts Uldrikis a eu, ensuite, deux occasions en or pour doubler la mise. Mais le Letton devait trouver sur sa route tout d'abord un excellent Jérémy Frick (42e) et le poteau ensuite (57e).

Seulement, le FC Sion a payé au prix fort l'expulsion de Ndoye. L'arbitre n'a pas hésité une seule seconde pour brandir le carton rouge qu'il aurait déjà dû sortir avant la pause pour un véritable attentat de Sandro Theler sur Gaël Clichy. A dix contre onze, les Sédunois ont perdu leur maîtrise pour concéder logiquement l'égalisation à 71e avec ce centre d'Alex Schlak qui trouvait Boubacar Fofana libre de tout marquage au second poteau.

Malgré cette réussite d'un joueur qui n'a pas encore apporté la démonstration qu'il est un véritable renfort, le Servette FC ne peut pas se contenter de ce nul. Depuis leur retour en Super League il y a dix-huit mois, les Genevois ont été incapables de battre une seule fois le FC Sion en six rencontres. Alors qu'il est si cher aux yeux de leurs supporters - ils ne sont pas loin de le considérer comme le match de l'année -, les joueurs d'Alain Geiger ne parviennent décidément pas à se transcender pour ce derby du Rhône. A longue, cela devient fâcheux.

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