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Football: Mvogo, le gardien d'YB, a refusé sa sélection avec le Cameroun. Il jouera pour la Nati

Comme le jeune Breel Embolo, Yvon Mvogo devait choisir entre une sélection avec le Cameroun, le pays de ses parents, et la Suisse, celui où il a grandi. Le gardien de Young Boys a tranché: il jouera pour la Nati.

10 nov. 2014, 19:02
Yvon Mvogo a choisi la Suisse et c'est une bonne nouvelle. Le gardien fribourgeois d'YB est talentueux.

A l'heure où celui de Breel Embolo suscite un immense buzz, l'avenir d'Yvon Mvogo est scellé: le portier des Young Boys jouera pour la Suisse.

A 20 ans, Yvon Mvogo a été confronté au même choix qui attend son cadet dont il est proche. "La Fédération camerounaise m'a approché ce printemps, dit-il. On m'a promis une place dans les vingt-trois pour la Coupe du monde au Brésil si j'acceptais de porter les couleurs du Cameroun. J'ai refusé. Le Cameroun est le pays de mes parents mais ma mentalité est bien celle d'un Suisse. Au printemps, j'étais par ailleurs pleinement concentré sur les Young Boys. Wölfli était blessé et je n'étais pas encore sûr d'être le no 1."

Aujourd'hui, le no 1 du Stade de Suisse est bien cet enfant de Fribourg. A la faveur de ses performances, il a obtenu une première convocation en équipe nationale. Lundi à Freienbach, Yvon Mvogo était l'un des quatorze joueurs qui se sont entraînés lors de la première séance dirigée par Vladimir Petkovic avant le match contre la Lituanie samedi à Saint-Gall. Il n'a pas débarqué en terrain inconnu. Son passé avec les M21 lui a permis de côtoyer Pajtim Kasami et Josip Drmic. La présence de Steve Von Bergen, son coéquipier aux Young Boys, compte également comme celle de François Moubandje dont il partage les mêmes origines. "Et il y a Johan Djourou. Il est, comme moi, passé par le centre de Payerne, explique-t-il. Nous avions échangé un peu avant de se retrouver en équipe de Suisse. Le courant a passé entre nous deux. Je le vois comme un "grand frère".

Un "grand frère" qui l'aidera sans doute à mesurer pleinement la concurrence à laquelle il doit faire face avec devant lui trois gardiens titulaires en Bundesliga. "Une hiérarchie s'est dessinée après la Coupe du monde, glisse-t-il. Je sais d'où je pars". De loin en fait alors que sa position aurait été plus plus "enviable" s'il avait fait le choix du Cameroun, son pays natal, dont le no 1 au Brésil était l'ancien remplaçant de Liverpool Charles Itandje. "Je n'ai aucun regret à avoir. Je veux me donner à 200 % pour l'équipe de Suisse", poursuit le Fribourgeois. Qui ne sait pas si sa trajectoire peut influencer la prochaine décision de Breel Embolo. "Ce n'est pas à moi de lui dire ce qu'il doit faire", lâche-t-il.

Avec Mvogo mais encore sans Embolo, la Suisse doit impérativement gagner samedi à Saint-Gall. Aucune indication quant au choix des hommes que devra opérer le sélectionneur ne peut être tirée après ce premier entraînement très léger. Contrairement à Philippe Senderos et à Silvan Widmer, les deux autres joueurs touchés, Ricardo Rodriguez s'est entraîné sur la pelouse du Chrummen de Freienbach. Le joueur de Wolfsburg a couru seul. Sa titularisation samedi à Saint-Gall semble improbable.

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