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Football - Ligue des nations: la Suisse s'impose face à l'Islande

La Suisse a fait le job à Reykjavik lors de son troisième match du groupe 2 de la Ligue des nations (Ligue A). Elle s'est en effet imposée 2-1 contre l'Islande grâce à des réussites de Seferovic (52e) et Lang (67e). Finnbogason a réduit l'écart à la 81e.

15 oct. 2018, 22:37
Iceland's Hoerdur Magnusson left, fights for the ball against Switzerland's Xherdan Shaqiri, right, during the UEFA Nations League soccer match between Iceland and Switzerland at the Laugardalsvoellur stadium in Reykjavik, Iceland, on Monday, October 15, 2018. (KEYSTONE/Ennio Leanza)

La Suisse aura droit à sa "Finalissima" le 18 novembre à Lucerne face à la Belgique. Victorieuse 2-1 à Reykjavik, elle peut toujours nourrir l'espérance de disputer le "Final Four" de la Ligue des Nations.

Une "simple" victoire 1-0 face aux Diables Rouges lui ouvrira les portes de cette phase finale de la première Ligue des Nations. Trois jours après sa défaite 2-1 à Bruxelles, la formation de Vladimir Petkovic a pris son temps en Islande. Sauvée en première période par le néophyte Yvon Mvogo, elle a livré une seconde mi-temps plus aboutie pour signer un succès arraché finalement dans la souffrance.

 

 

L'Islande a caressé, en effet, le fol espoir d'une remontada après le missile d'Alfred Finnbogason pour la réduction du score à la 81e minute. Il aura fallu un sauvetage sur la ligne de Fabian Schär à la 88e et un dernier miracle de Mvogo à la 90e pour préserver cette victoire. Une victoire synonyme de maintien en première division de cette Ligue des Nations et de rang de tête de série pour le tirage au sort du tour préliminaire de l'Euro 2020 le 2 décembre prochain à Dublin. Ce périple à Reykjavik ne fut donc pas vain.

Le brio du néophyte

Le froid, le vent et la pluie: rien n'aura été épargné à l'équipe de Suisse au Laugardalsvöllur de Reykjavik. Le piège était vraiment parfait et il aurait pu très vite se refermer sans le brio d'Yvon Mvogo. Titularisé pour la première fois, le Fribourgeois a sorti les deux arrêts qu'il fallait devant le capitaine Gylfi Sigurdsson (9e et 30e) pour maintenir son équipe à flot.

 

 

Dans l'air depuis mercredi, cette titularisation récompense un gardien de 24 ans qui témoigne d'une très grande implication en sélection depuis trois ans. Ses performances en Ligue Europa avec Leipzig ont sans doute fini par convaincre Vladimir Petkovic de lui donner sa chance. Une chance qu'il a su saisir pleinement avec deux autres parades qui ont compté après l'ouverture du score face à Traustason et Finnbogason.

Yvon Mvogo fut, pour le camp suisse, la grande satisfaction d'une première mi-temps qui ne restera pas dans l'histoire et dont le seul moment fort fut le clapping déclenché par le public à la 13e minute. Articulée à nouveau dans un schéma en 4-2-3-1 avec un Haris Seferovic préféré curieusement à Edimilson Fernandes ou à Renato Steffen pour tenir le flanc droit, la Suisse fut bien loin de convaincre. Avec un Granit Xhaka qui n'a toujours pas fait les bons choix et un Xherdan Shaqiri peu en réussite, le jeu offensif proposé fut proche du néant malgré la résolution évidente affichée par les joueurs.

Un but et une ouverture en or pour Seferovic

On ne sait pas quel discours a bien pu tenir Vladimir Petkovic à la pause. Mais son équipe a montré un tout autre visage avec un Xhaka et un Shaqiri qui sont montés en puissance pour démontrer, une fois de plus, qu'ils étaient bien les "tauliers". Après une frappe de Steven Zuber à la 51e - la première cadrée pour les Suisses -, Xhaka délivrait un centre parfait pour la tête de Seferovic. Si décevant à Bruxelles, l'attaquant du Benfica logeait le cuir sous la transversale pour sa quatorzième réussite en sélection. Ni la plus belle et ni la plus marquante mais une réussite qui vaut tout de même son petit pesant d'or.

Un quart d'heure plus tard, le Lucernois était à l'origine du 2-0. Il basculait le jeu pour Zuber dont la remise prolongée par Shaqiri permettait à Michael Lang de marquer dans le but pratiquement vide. On croyait que la messe était dite. Mais c'était sans compter sur la furia islandaise dans les dix dernières minutes. Lors de ce final bien tendu,Yvon Mvogo a pu démontrer qu'il avait vraiment l'étoffe d'un grand gardien. Sa "malchance" demeure toutefois d'occuper un poste où la concurrence est véritablement féroce.

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