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Football Leaks: les autorités fiscales espagnoles vont enquêter les soupçons de fraude qui pèsent sur Ronaldo

Ce samedi, c'est jour de Clasico en Espagne, avec le choc au sommet entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Mais depuis vendredi, c'est davantage des soupçons de fraude fiscale d'envergure qui pèsent sur Cristiano Ronaldo que l'on parle dans la péninsule. Le fisc espagnol va mener des investigations pour déterminer si les informations divulguées par le consortium de journalistes des "Football Leaks" sont exactes.

03 déc. 2016, 16:39
Ronaldo est accusé d'avoir soustrait 160 millions de francs au fisc.

Le Trésor public espagnol va "réaliser les inspections opportunes" pour éclaircir la situation fiscale de Cristiano Ronaldo, a annoncé le secrétaire d'Etat au Budget. Cette déclaration arrive au lendemain de révélations faisant état d'une dissimulation fiscale présumée de la part de l'attaquant portugais.

Selon les informations diffusées vendredi par douze médias européens, dans une enquête conjointe baptisée "Football Leaks", Ronaldo est accusé d'avoir "dissimulé 150 millions d'euros dans les paradis fiscaux, grâce à des montages offshore passant par la Suisse et les Iles vierges britanniques".

"Les informations dont dispose le ministère du Budget correspondent à celles qui ont été portées à notre connaissance par les médias", a réagi le secrétaire d'Etat José Enrique Fernandez de Moya au micro de la radio espagnole Cadena Cope. "Ce que je peux dire, c'est que l'administration fiscale est un organisme extrêmement professionnel et il va de soi qu'elle va réaliser les inspections qu'elle estime opportunes", a-t-il ajouté.

 

Invité à confirmer fermement si Ronaldo allait faire l'objet d'une enquête de la part du Trésor public, José Enrique Fernandez de Moya a répondu: "Comme nous le faisons avec l'ensemble des Espagnols".

Les documents exploités par un consortium de médias, l'"European Investigative Collaborations" (EIC), montreraient comment Ronaldo "a encaissé, en toute discrétion, un total de 149,5 millions d'euros de revenus de sponsoring dans des paradis fiscaux ces sept dernières années". "Sur cette fortune, l'attaquant n'a payé que 5,6 millions d'euros d'impôts. Soit à peine 4%, et sans être poursuivi pénalement", a affirmé l'EIC.

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