Longtemps après ses exploits, sa légende courait dans les artères de Buenos Aires et d’ailleurs. Il était «El Diez» (le 10), ce numéro collé dans le dos d’un chef d’orchestre qui électrisait le jeu au rythme endiablé d’un ballon caressé par un pied gauche soyeux.
Mardi 3 novembre, celui qui venait de fêter ses 60 ans avait été opéré en urgence du cerveau. Happé par le flot sombre du temps. Usé. L’Argentine avait vécu aux rythmes des communiqués médicaux, retenant son souffle pour celui qui en 2000, puis en 2004, avait été victime de crises cardiaques qui avaient déjà laissé entrevoir le pire.
Puis Diego Maradona avait retrouvé des forces et repris le cours d’une vie chaotique… Jusqu’à ce mercredi 25 novembre et ce dernier arrêt cardiaque fatal.