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Football – Europa League: Zurich s'incline 3 à 1 face à Napoli en 16es de finale aller

Jeudi soir à domicile, le FC Zurich n'a rien pu faire face au SSC Napoli. Il s'est incliné 3 buts à 1.

14 févr. 2019, 22:54
Joel Untersee, du FC Zurich, à gauche, à la lutte avec Piotr Zielinski.

21 minutes ont suffi au Napoli pour classer l'affaire au Letzigrund. Le match de l'année pour le FC Zurich a tourné bien trop vite au fiasco.

Le Napoli s'est imposé 3-1 en match aller des seizièmes de finale de la Ligue Europa. Ce résultat ne laisse aucun espoir pour le FCZ avant le match retour de jeudi prochain au pied du Vésuve. Même si sa tâche apparaissait insurmontable face à un tel adversaire, le FC Zurich ne peut pas échapper à la critique au terme d'une partie qui a laissé sur sa faim les 24'000 spectateurs présents. A la fois trop prudents et trop naïfs, les joueurs de Ludovic Magnin ont sombré bien trop vite.

La messe fut ainsi dite bien trop vite. A la 12e minute, le nouveau capitaine Lorenzo Insigne exploitait une erreur du gardien Yanick Brecher à la relance devant Arkadiusz Milik pour ouvrir le score dans une cage pratiquement vide. Neuf minutes plus tard, José Callejon portait le coup de grâce à la réception d'un centre du latéral Kevin Malcuit.

 

 

Ludovic Magnin avait pourtant bâti un 4-1-4-1 dans l'espoir de tenir le plus longtemps possible le 0-0. Toutefois, le choix un brin trop audacieux de privilégier le jeu court à la relance fut tragique. La bourde de Brecher, impardonnable à un tel niveau, a tué tout suspense. Avec ce but à l'extérieur marqué très tôt, le Napoli a pu dérouler tranquillement sa partition. L'honnêteté commande de dire qu'elle fut très belle grâce notamment à l'allant des deux latéraux, les deux anciens sociétaires de Saint-Etienne Malcuit et Faouzi Goulham. Elle fut parachevée par le 3-0 de Piotr Zielinski à la 77e. Et elle ne fut pas vraiment entachée par la "Panenka" de Benjamin Kololli à la 82e sur un penalty accordé pour une main de Nikola Maksimovic.

A la reprise, Ludovic Magnin a tenté de donner un nouveau souffle à son équipe avec l'introduction d'Antonio Marchesano, l'un des héros de la dernière finale de la Coupe du Suisse. Mais malgré sa vivacité et un brio certain, l'ex-Biennois n'est pas parvenu à rallumer la flamme. Une flamme trop vite éteinte par le malheureux Brecher lequel, il est vrai, n'est toujours pas le gardien le plus régulier du pays.

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