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FC Sion: Murat Yakin doit justifier la confiance de Constantin

Disposant d’un contrat de deux ans comme entraîneur du FC Sion, le coach de Tourbillon va être mis sous pression d’emblée en championnat et en Coupe.

01 févr. 2019, 00:01
L'entraineur schaffhousois Murat Yakin, lors de la rencontre de football de Challenge League entre le Neuchatel Xamax FCS et le FC Schaffhausen ce vendredi 18 aout 2017 au stade de la Maladiere a Neuchatel. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SCHWEIZ FUSSBALL XAMAX SCHAFFHAUSEN

Tout juste prolongé à la tête du FC Sion, Murat Yakin a eu toute la préparation pour bâtir l’équipe à son image. Des résultats sont attendus, dès dimanche à Lucerne, pour faire mieux que la 7e place actuelle en Super League. Et le quart de finale de Coupe arrive vite.

Il y a des signes qui ne doivent pas être occultés. Encore moins au FC Sion, d’autant plus s’ils concernent un entraîneur. Alors, avec un contrat prolongé de deux ans lundi et s’écoulant désormais jusqu’en 2021, Murat Yakin a obtenu de Christian Constantin un bien non négligeable: la confiance. «Je suis naturellement très content de cela», sourit le coach. «Avec un président comme Constantin, qui aime et comprend le football, c’est une chose qui compte pour un entraîneur.»

La durée du contrat n’est pas anecdotique. Elle révèle la volonté de mettre Murat Yakin dans les meilleures dispositions. Même si celui-ci n’est pas dupe: «Ce sont les résultats qui comptent. Tout peut aller très vite et nous sommes réalistes l’un et l’autre. C’est ainsi que le business fonctionne. Je vais tout donner pour gagner les matches et faire de mon mieux pour que, au final, cela marche pendant ces deux ans. Je suis motivé, mais il faut maintenant le démontrer plutôt que parler. Je ne crois pas que j’ai convaincu Christian Constantin uniquement par mes mots.»

C’est vrai. Même si tout n’a pas été parfait, loin de là, Murat Yakin a su montrer par instants qu’il maîtrisait bien son sujet. Comme lors du mois de novembre où les Valaisans ont enchaîné trois victoires consécutives. Sans pour autant dissimuler certaines carences, notamment sur le plan défensif. «Il y a des erreurs que nous ne devrons plus commettre, il y en a eu trop», assume Murat Yakin. Depuis son arrivée, Sion a encaissé 18 buts en 12 rencontres de championnat.

Flexibilité

Habituellement réputé pour la solidité et l’organisation de ses équipes, l’ex-champion de Suisse n’y est donc pas encore parvenu avec les Sédunois. Il n’a pas été épargné par les blessures, mais il a aussi tâtonné.

Quantité de joueurs ont ainsi été alignés, certains à plusieurs postes. Emir Lenjani a ainsi aussi bien joué latéral gauche que sur le front de l’attaque. «Mais nous avons également profité de la préparation pour travailler notre flexibilité», se défend Murat Yakin. «Je ne veux pas que les joueurs ne sachent évoluer que dans un seul système. Cela fait partie de mon approche.»

Mais l’entraîneur se verrait bien avoir encore plus d’options. Sion n’a pour l’instant recruté aucun joueur majeur durant ce mercato hivernal. Seules arrivées: deux jeunes, à savoir le défenseur central français de 18 ans Nathanaël Saintini et l’attaquant de Vaduz Noah Blasucci (19 ans). Deux éléments plutôt appelés à évoluer avec la réserve.

Un attaquant espéré

Le club valaisan cible encore deux autres joueurs. Un défenseur et surtout un attaquant. «C’est difficile de trouver le joueur parfait en janvier. Peut-être y aura-t-il une possibilité. Mais nous avons besoin d’un attaquant qui a de la présence dans les 16 mètres et qui peut marquer des buts.» Un profil qui fait effectivement défaut dans le contingent sédunois.

Sans cette arrivée, Murat Yakin devra continuer à se reposer sur les jeunes Moussa Djitté et Yassin Fortune, qui amènent certes de la profondeur, ainsi qu’Adryan voire Pajtim Kasami. Ceux-ci apprécient de décrocher et de participer au jeu.

Pour Sion, les échéances importantes vont se succéder rapidement. En championnat, il faudra prendre des points le plus tôt possible pour se raccrocher au bon wagon. Et puis, la date du 28 février est déjà dans toutes les têtes, notamment celle de l’entraîneur: «Oui, la coupe arrive vite»,répond Murat Yakin. «On connaît l’euphorie qu’elle procure ici à Sion. Nous avons un super match à jouer à la maison contre Bâle. Nous aurons besoin d’une grande motivation lors des trois premières rencontres de championnat, de façon à réaliser une bonne prestation contre Bâle.»

Murat Yakin aura là l’occasion idéale de prouver à son président que la confiance accordée par celui-ci n’est pas vaine. 

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