«C’est fou comme pelouse s’est détériorée». Le président du FC Auvernier, Paulo Rico, assiste les bras ballants à la moisissure de son terrain depuis plus d’un mois. «Au début, c’était juste un petit coin qui était râpé. Mais depuis, ça a pris de l’ampleur. C’est vraiment impressionnant».
C’est vrai qu’à l’œil nu, l’herbe n’est pas aussi verte que ce qu’elle devrait être sur les hauts d’Auvernier. On peut observer un terrain rongé, râpé, détérioré. Si on prend un peu d’altitude, on devine la forme d’une poire géante grisâtre, voire brunâtre. Et si d’aventure, on donne un coup de pied dans l’herbe, des mottes de terre se détachent instantanément.
Résultat: jouer sur ce terrain infesté revient à jouer sur un terrain en terre. Pour protéger les genoux et les coudes des cent quarante juniors du club, la commune a décidé de fermer le stade pendant une quinzaine de jours, peut-être plus....