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Drogba à la reconquête de Chelsea

16 mars 2011, 09:37

Poussé sur le banc par l'arrivée de Fernando Torres au mercato d'hiver, Didier Drogba (photo Keystone) doit reconquérir sa place dans le onze de départ de Chelsea, qui affronte ce soir Copenhague en Ligue des champions. C'est impératif s'il veut éviter de faire les frais d'une recomposition de l'équipe l'été prochain.

Dans l'esprit de tout le monde, l'achat de la star espagnole à Liverpool pour la somme record de 58 millions d'euros (90 millions de francs) devait donner naissance à un duo explosif avec l'Ivoirien à la pointe de l'attaque des «Blues».

Mais Carlo Ancelotti avait d'autres idées. Au lieu de sacrifier Nicolas Anelka, qui faisait figure de victime désignée, c'est Drogba que l'entraîneur italien a décidé de reléguer sur le banc des remplaçants après une première tentative à trois attaquants (Anelka-Torres-Drogba) sanctionnée par une défaite à domicile contre Liverpool (1-0 le 6 février).

Ce camouflet infligé à l'un des buteurs les plus prolifiques de la Premier League ces dernières années (93 buts depuis son arrivée de Marseille en 2004) n'a pas tardé à déclencher une vague de rumeurs sur un départ de la star, d'autant que la presse anglaise prête au milliardaire Roman Abramovich l'intention de profondément remodeler son effectif à l'intersaison.

Le problème est que Drogba n'a aucune envie de quitter Londres, où sa famille et lui-même se plaisent. Une seule solution donc, convaincre, balle au pied, le club de le garder à la fin de la saison, malgré ses 33 ans.

«J'ai tout ce dont je rêve à Chelsea. Je suis dans un grand club avec des coéquipiers formidables. La vie ici est parfaite pour ma famille. Il y a quelques années, j'aurais pu dire que je rêvais de jouer pour l'AC Milan, le Real Madrid ou Manchester United, mais maintenant je n'en ressens plus le besoin», a-t-il dit. Drogba doit très sérieusement accélérer l'allure par rapport à un début de saison loin de ses standards: 10 buts seulement en Premier League, contre 29 en 2009-2010. Une méforme qui s'explique en grande partie par la sévère crise de malaria qui l'a mis sur le flanc pendant plusieurs semaines à l'automne.

La contre-attaque de l'Ivoirien a commencé contre Manchester United, où son entrée à l'heure de jeu a revitalisé le jeu des «Blues», finalement vainqueurs 2-1. Les occasions de briller restent nombreuses pour lui et son club car malgré la crise sportive qu'ils ont tous les deux traversée, le cru 2011 peut encore être exceptionnel. /si

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