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Deux Britanniques sont bien détenus par le Qatar

Les accusant d'avoir enfreint les lois du pays, le Qatar confirme la détention de deux Britanniques. Ceux-ci enquêtaient sur les conditions de travail des immigrés occupés sur les chantiers en vue de la Coupe du monde 2022.

07 sept. 2014, 16:18
Le Qatar a confirmé la détention de deux Britanniques qui enquêtaient sur les conditions de travail des immigrés travaillant sur les chantiers en vue de la Coupe du monde 2022, les accusant d'avoir "enfreint" les lois du pays.

Le Qatar a confirmé la détention de deux Britanniques qui enquêtaient sur les conditions de travail des immigrés travaillant sur les chantiers en vue de la Coupe du monde 2022, les accusant d'avoir "enfreint" les lois du pays.

Krishna Upadhyaya et Ghimire Gundev, deux chercheurs de l'ONG Global Network for Rights and Development (GNRD), basée en Norvège, ont été arrêtés le 31 août à Doha où ils enquêtaient sur les conditions des ouvriers immigrés après les promesses de réformes faites par le Qatar.

Depuis l'attribution en 2010 de la Coupe du monde 2022, le riche émirat gazier fait l'objet de vives critiques de la part des organisations des droits de l'Homme et syndicales qui dénoncent des abus et les mauvaises conditions des travailleurs étrangers employés sur les chantiers.

Les deux hommes sont "interrogés pour avoir enfreint des dispositions de la loi" qatarie, a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié samedi soir.

"Toutes les actions prises à l'encontre des deux Britanniques le sont en accord avec les principes des droits de l'Homme inscrits dans la Constitution", a-t-il ajouté. Un représentant de l'ambassade britannique a pu leur rendre visite.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole de l'ambassade s'est contenté d'affirmer que MM. Upadhyaya et Gundev bénéficiaient d'une "assistance consulaire".

Le GNRD a rapporté sur son site internet un message de M. Upadhyaya, transmis par un représentant britannique. "Nous avons été arrêtés pour des problèmes de papiers", affirme-t-il, assurant à ses proches qu'il sera "bientôt à la maison".

L'ONG avait signalé mercredi que deux de ses employés avaient disparu à Doha après s'être plaints d'être suivis par la police.

L'ONG de défense des droits de l'Homme Amnesty international avait qualifié leur disparition d'"extrêmement préoccupante", estimant qu'ils avaient pu être arrêtés "en raison de leur travail sur les droits de l'Homme".

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