L'ancien international italien Giuseppe Signori, entendu par un juge d'instruction de Crémone, a nié son implication dans le scandale qui secoue l'Italie du football. Il s'agit de matches présumés truqués par les officines de paris clandestins.
Auditionné pendant une heure, Beppe Signori a «sèchement répondu non», selon son avocat, quand le juge Guido Salvini lui a demandé s'il avait été contacté à propos de la possibilité de parier sur un résultat arrangé frauduleusement pour le match de Serie A entre l'Inter de Milan et Lecce.
Le président de la Fédération italienne, Giancarlo Abete, est intervenu publiquement en demandant qu'«on arrête le massacre», allusion aux gros titres de la presse italienne qui évoquent l'affaire depuis une semaine.
Le vice-capitaine de l'AS Rome et champion du monde 2006 Daniele De Rossi a par exemple été mis en cause les premiers jours car son nom avait été cité par un prévenu dans une des écoutes téléphoniques organisées par la police.
Mais De Rossi n'avait même pas joué pour cause de suspension le match potentiellement acheté par les parieurs (Genoa-AS Rome 4-3, après que la Roma a mené 3-0).
«Tous ces conditionnels ne me plaisent pas», a dit Giancarlo Abete, «cela cause seulement des dégâts. On a entendu tellement de choses ensuite démenties, il faut procéder avec beaucoup de prudence.» Le procureur Di Martino a quant à lui répondu devant la presse que «le problème en Serie A existe et est sérieux». / si-afp