En conférence de presse, les internationaux helvétiques qui se succèdent depuis mardi au parloir ont droit aux deux mêmes questions des journalistes brésiliens venus préparer le match de dimanche entre leur sélection et la Suisse: 1. Comment faites-vous pour communiquer sur le terrain alors que vous ne parlez pas tous la même langue? 2. Pensez-vous qu’il sera possible de stopper Neymar, de retour d’une lourde blessure à la cheville et déjà buteur contre la Croatie et l’Autriche?
Grand sourire et courte réponse de Valon Behrami: «J’espère qu’il sera dans un mauvais jour et nous dans un bon.» Et Adailton, ancien défenseur du FC Sion et champion du monde M20 avec le Brésil en 2003, de doucher les espoirs du milieu de terrain de l’Udinese: «Je peux compter sur les doigts d’une seule main les matches durant lesquels il n’a pas été bon. Plus la pression monte, plus Neymar devient...