Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Bâle y croit encore

Malgré deux défaites en autant de matches de Ligue des champions, la performance bâloise contre le Bayern Munich (défaite 1-2) incite à l'optimisme.

30 sept. 2010, 11:06

Admirables de bravoure face à la cruauté du Bayern Munich, vainqueur 2-1 au Parc Saint-Jacques mercredi, les Bâlois s'accrochent désormais à cette «défaite encourageante» pour espérer corriger le tir, mettre au placard la défaite concédée à Cluj (1-2) et entretenir l'espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.

«Nous avons fait notre match face à une grosse équipe européenne, le finaliste de l'an dernier. Nous lui avons posé passablement de problèmes», se félicitait le buteur rhénan Alexander Frei. «Nous pouvons être contents et fiers de notre performance, mais pas du résultat», enchaînait le métronome Gilles Yapi. «Oui, nous sommes déçus, mais nous sommes surtout frustrés. Nous avons bien joué et c'est malheureux de perdre ainsi. Mais, à ce niveau, on se doit de concrétiser ses occasions.»

La cruauté du dénouement de mercredi soir est au moins aussi implacable que la lecture du classement. Toujours en quête de point(s), les hommes de Thorsten Fink n'auront pas droit à l'erreur lors de leur double confrontation avec l'AS Rome (au stade olympique le mardi 19 octobre et au Parc Saint-Jacques le mercredi 3 novembre) et pour la venue de Cluj le mardi 23 novembre, deux équipes qui possèdent trois points. «Nous n'avions pas le niveau lors de notre déplacement à Cluj, nous devions gagner ici», admettait Gilles Yapi la mort dans l'âme. «Nous avons désormais le couteau sous la gorge.»

«Après le tirage au sort, nous nous sommes dit que nous avions une chance de nous qualifier pour les huitièmes de finale. Cette chance existe toujours», relançait l'Ivoirien, pétri de certitudes après avoir malmené le Bayern Munich. «Nous ne sommes pas éliminés, mais nous devons impérativement gagner à Rome. Si nous continuons comme ce soir (réd: mercredi), nous avons les moyens d'y parvenir, rien n'est impossible.»

Et le No 10 bâlois de poursuivre son élan de positivisme. «Aujourd'hui, c'est l'expérience du Bayern Munich qui a fait la différence», admettait-il. «De notre côté, nous poursuivons notre apprentissage. Nous avons appris énormément et j'espère que cela nous sera profitable dans un avenir proche.» Alexander Frei, lui aussi, a vu son équipe grandir malgré la défaite. «Nous devons tout d'abord nous servir de cette performance en championnat», souhaitait-il avant d'évoquer la suite de la campagne européenne. «Nous devons réagir contre l'AS Rome et Cluj. Nous verrons après ces trois matches. Cela ne sert à rien de sortir la machine à calculer aujourd'hui.»

En effet, c'est un papier carbone qu'il faudra pour espérer l'emporter à Rome. /EPE

Votre publicité ici avec IMPACT_medias