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Bâle a un bon coup à jouer face à un Bayern poussif

Le Bayern Munich est à la peine en ce début de saison. Malgré tout, Louis van Gaal, qui a prolongé son contrat, ne dramatise pas la situation avant d'affronter Bâle ce soir (19h45) en Ligue des champions.

28 sept. 2010, 10:31

Certes, il en faut parfois peu, mais force est d'admettre que le Bayern Munich traverse une crise. A la veille de l'affrontement avec «l'autre FCB», les Munichois ne font de loin pas honneur à leur statut de grand d'Europe. La défaite concédée samedi devant Mayence (1-2) à domicile a relégué la troupe de Louis van Gaal à 10 points de leur dernier adversaire, surprenant leader de la Bundesliga. Plus inquiétant encore le Bayern marque très peu. Avec cinq buts inscrits lors des six premières journées de Bundesliga, les Bavarois inquiètent. Il n'en fallait pas plus pour que ressurgît l'ombre des blessés que sont Arjen Robben et Franck Ribéry. Pire, les champions d'Allemagne en titre ont connu une traversée du désert de 332 minutes sans but, à 11 minutes du record négatif de toute l'histoire du club.

Malgré ce début de saison poussif, le Bayern n'a pas hésité à prolonger d'une année le contrat de son entraîneur Louis van Gaal, désormais lié jusqu'en juin 2012. Une nouvelle qui semble être dans l'ordre des choses pour le clan allemand. «Une chimie s'est installée avec mes joueurs, c'est extrêmement important dans un club ambitieux», argumentait, hier, le Hollandais, sans paraître trop affecté par la situation actuelle de son équipe.

Il est vrai que le Bayern avait connu sensiblement la même situation la saison dernière (7e en championnat à pareille époque) avant de réaliser le doublé et d'atteindre la finale de la Ligue des champions. Une compétition et le déplacement de Bâle qui pourraient relancer ses actions. «Nous devons réaliser un pas de plus dans notre progression», relevait Louis van Gaal. «Ce match peut aussi nous permettre de nous relancer dans notre championnat.»

C'est donc la patience qui prédomine dans le camp munichois. «L'an dernier, notre victoire face à la Juventus (réd: 4-1 à Turin lors de la dernière journée de Ligue des champions en décembre) avait constitué un tournant», se souvient Mark van Bommel.

«Nous peinons à marquer, mais lors de tous nos matches nous étions la meilleure équipe», prolongeait Louis van Gaal, qui tient une explication toute simple. «C'est un avantage d'avoir conservé la même équipe. Mais avec 13 joueurs qui sont allés loin en Coupe du monde, ce n'est pas possible de suivre une bonne préparation. Nous devons l'effectuer maintenant, en compétition. Nous devons survivre à cette période délicate jusqu'à la pause hivernale.»

Le prochain sparring-partner s'appelle donc Bâle, qui pourrait déranger le Bayern. «Je ne sais pas si c'est le bon moment pour jouer contre nous», relançait Louis van Gaal. «Mais, porté par son public, Bâle pourrait prendre confiance si nous ne marquons pas rapidement.»

Le «petit» FCB n'est en tout cas pas le moins en forme des deux. /EPE

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