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Avant les matches décisifs, la défense est en chantier

Après le match nul (0-0) contre l'Italie, Ottmar Hitzfeld sait que sa défense n'offre pas tous les gages de sécurité. A la peine, Philippe Senderos n'a pas marqué des points. Steve von Bergen pourrait en profiter en vue du match contre la Grèce. Philipp Degen n'a pas rassuré non plus.

14 août 2009, 04:15

«Nous avons une défense en chantier!» Ottmar Hitzfeld ne se voile pas la face. A trois semaines et demie de la venue de la Grèce dans un match capital pour la qualification pour la Coupe du monde 2010, la rencontre contre l'Italie de mercredi a placé Philippe Senderos au centre des interrogations.

Considéré comme l'un des leaders lors de la Coupe du monde 2006, le Genevois passe aujourd'hui comme le maillon faible de la défense. Il est vrai que sa performance contre la «Squadra Azzurra» ne fut guère rassurante. Il a souffert de la comparaison avec Stéphane Grichting.

«Rien ne remplace la compétition. Un joueur qui ne joue pas régulièrement avec son club régresse», souligne Ottmar Hitzfeld. «Senderos doit impérativement retrouver une place de titulaire. S'il ne joue pas ces prochaines semaines, je serai confronté à un choix très douloureux au moment d'établir ma sélection pour les rencontres contre la Grèce et la Lettonie.»

Senderos à la peine, la place dans l'axe aux côtés de Grichting pour le match contre la Grèce semblait promise à Johan Djourou. «J'avais l'intention de le titulariser mercredi avec Senderos. J'avais besoin de les voir tous deux à l'œuvre dans un tel match dans la mesure où Grichting me procure toutes les assurances», explique Ottmar Hitzfeld. «Mais Johan s'est blessé au genou». Le «Gunner» absent pour un mois, Ottmar Hitzfeld n'aura peut-être pas d'autre choix que de rappeler Steve von Bergen. Titulaire avec Grichting lors de la victoire 2-1 au Pirée, Mario Eggimann est à nouveau sur la touche à Hanovre. «Von Bergen joue régulièrement avec Hertha Berlin», souligne Ottmar Hitzfeld. «Il est le premier nom qui me vient à l'esprit.»

La situation de Philipp Degen est encore plus compliquée que celle de Philippe Senderos. Le Bâlois a été submergé par la vague italienne en début de match. Encore très loin d'une place de titulaire à Liverpool, il ne devrait pas être aligné d'ici la fin du mois. «Sans temps de jeu, il est tout simplement impossible de retrouver le haut niveau», martèle encore Ottmar Hitzfeld.

Même s'il dit disposer en Primin Schwegler d'un joueur polyvalent, Ottmar Hitzfeld devrait accorder sa confiance à Gelson Fernandes contre la Grèce pour occuper la place de Stephan Lichtsteiner sur le flanc droit de la défense. «Fernandes a aussi connu un début de match délicat. Il avait de la peine à trouver sa place», remarque le sélectionneur. «Mais il s'est bonifié. Il va désormais jouer régulièrement avec Saint-Etienne ce qui n'était pas le cas la saison dernière à Manchester City. Je m'en réjouis.»

A la décharge de Senderos, Degen et Fernandes, il convient de revenir sur la formidable entame de la «Squadra Azzurra». «Les Italiens ont abordé ce match comme s'ils jouaient une finale», lâche Ottmar Hitzfeld. «Ce fut impressionnant. Ils étaient à 120%, nous à 90%. Mais nous avons été capables de revenir dans ce match pour avoir finalement une chance de le gagner. L'équipe a démontré qu'elle possédait de grandes ressources morales. C'est l'un des points positifs de la soirée.»

Mais la plus grande satisfaction réside dans la performance de Diego Benaglio. «Sur ce match, Diego a été meilleur que Buffon», s'exclame Ottmar Hitzfeld. «Il a eu des réflexes extraordinaires et son sens du placement a fini par désorienter les attaquants italiens.» /si

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