A la peine en Super League, Ludovic Magnin et le FC Zurich ont l’occasion de sauver leur saison avec la Coupe de Suisse. Avant la demi-finale de ce soir face au FC Bâle, l’entraîneur vaudois tenant du titre détaille son approche.
«Je ne me suis jamais pris la tête sur l’image que je renvoie. J’essaie d’évoluer tous les jours, mais on ne change pas l’homme», annonce-t-il. «Je n’allais pas être quelqu’un d’autre au bord du terrain.» Sciemment ou non, Magnin s’excuse déjà de ses coups de gueule sur les arbitres, de son agitation qui rappelle le grognard qu’il pouvait parfois être joueur. Les traits de caractère ne disparaissent pas. Mais ils n’entravent pas l’apparition d’une génétique de l’entraîneur.
«Notre job, c’est gérer des êtres humains»
L’ADN du coach du FCZ se déploie sur plusieurs dimensions. L’approche humaine, déjà, est un élément-clé. «Notre job, c’est de gérer des êtres humains, rien...