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Au Tessin, Bruno Valente s'épanouit sereinement

Cet après-midi, à 16h, le FCC mettra à jour son calendrier en recevant Lugano. Au stade du Littoral de Colombier, les hommes de Stefano Maccoppi retrouveront en face d'eux une vieille connaissance, Bruno Valente. Un Bruno Valente qui s'épanouit sous le soleil du Tessin.

28 mars 2009, 10:12

«Si ça va? Oui, ma famille se plaît beaucoup au Tessin. En plus, ces dernières semaines, il a régulièrement fait entre 18 et 20 degrés!»

L'homme qui parle ainsi connaît bien La Chaux-de-Fonds. Il s'agit même de l'ancien capitaine du FCC, Bruno Valente. Un Bruno Valente qui se plaît dans un club aux structures plus proches de ses aspirations. «Ici, mes pensées vont uniquement au football», confirme-t-il. «Je ne me demande pas, à chaque mois, si je vais recevoir mon salaire.»

Les mauvais souvenirs mettent du temps à s'effacer, mais ils peuvent quand même laisser la place à d'autres, plus joyeux. «Honnêtement, dès mon premier entraînement à Lugano, j'ai pensé que nous réaliserions un superchampionnat. De plus, les ambitions étaient clairement définies au début du championnat. Par contre, je suis surpris que nous ayons autant d'écart avec le troisième (réd: quinze points sur Yverdon depuis hier soir). Et franchement, avec le nombre de points que nous avons, nous devrions presque être déjà promus!» Mais voilà, Lugano n'est pas seul dans le haut du tableau. Saint-Gall le devance d'une unité.

Surtout, Bruno Valente s'éclate dans un club ambitieux, un club qui aime attaquer. «L'entraîneur a des choix offensifs, c'est en plus un régal de jouer aux côtés de joueurs comme Pascal Renfer ou Vincenzo Rennella. Et nos demis nous donnent d'excellents ballons.»

Auteur de huit buts depuis le début de saison, Bruno Valente respire la tranquillité. «Je n'ai peut-être pas beaucoup de temps de jeu (réd: 837 minutes en 17 matches), mais personnellement, je suis assez serein. Avec le peu que je joue, j'ai quand même pas mal marqué. Je suis tranquille, dans l'équipe, on s'entend bien. Je me suis parfaitement intégré, mais au début, j'avais un peu peur, vu que je ne maîtrisais pas trop la langue. Je peux enfin me concentrer sur mon métier, je peux prouver que je peux faire quelque chose de bien!»

Et le FCC, qu'en pense son ancien capitaine? «Déjà, je veux tirer un grand coup de chapeau à l'entraîneur et aux joueurs, qui arrivent à passer par-dessus tous les problèmes et faire de très bonnes choses. D'ailleurs, le week-end dernier, ils nous ont rendu service en accrochant Saint-Gall (réd: 2-2 à la Maladière). Ça nous arrange, vu que nous avions perdu contre Wil une semaine plus tôt.»

Si Saint-Gall a été accroché par les Chaux-de-Fonniers, cela veut dire que les Luganais sont avertis. «De toute façon, on sait très bien que ce n'est jamais facile contre le FCC», conclut Bruno Valente. /FTR

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