L’histoire d’Afimico Pululu commence à Luanda, la capitale de l’Angola. Une ville qui connaît dans les années 90 une forte croissance démographique en raison de la guerre civile. La population des campagnes vient se réfugier dans la capitale. Lorsque Afimico y voit le jour le 23 mars 1999, il y a trois millions d’habitants autour de lui et déjà une forte prédominance de bidonvilles.
Aujourd’hui, la population a plus que doublé. «Mes parents ont voulu m’offrir une meilleure vie que celle que j’aurais pu avoir en Afrique. La vie en Angola était difficile, la moitié de la population n’avait pas d’eau courante et il y avait peu d’avenir, ce d’autant moins que nous n’avions pas beaucoup d’argent. Mes parents ont voulu nous faciliter la tâche à ma sœur (de quatre ans mon aînée) et à moi-même. Nous avons donc fui notre pays.»