Le CSI de Bâle connaît des débuts fracassants. Pour sa deuxième édition seulement, le concours de la Halle Saint-Jacques s'est offert un plateau d'une rare qualité qui va à coup sûr ravir les amateurs de sports équestres de jeudi à dimanche. Devenu un rendez-vous 5 étoiles, le CSI rhénan a déjà tout d'un grand.
Il le doit avant tout à deux hommes, son mécène Thomas Straumann, et son sponsor titre, une maison horlogère. Le budget a ainsi pris l'ascenseur de manière vertigineuse par rapport à la première édition en 2010: trois millions de francs, soit le triple de l'année dernière. En terme de dotation, le concours n'a pas à envier les autres épreuves du circuit, puisqu'il versera au total 750 000 francs (499 000 en 2010) de prize money. A titre de comparaison, le CSI-W de Genève, réunion indoor la mieux dotée au monde, a distribué 860 000 francs de primes en décembre passé.
De tels chiffres apportent souvent la garantie d'avoir les meilleurs cavaliers de la planète. A Bâle, huit membres du top 10 seront présents et, en élargissant encore un peu, pas moins de 12 des 15 premiers du classement mondial. Ils seront ainsi presque tous à la Halle Saint-Jacques, du champion du monde Philippe Le Jeune (Be) au No 1 mondial et champion d'Europe Kevin Staut (Fr), en passant par le vainqueur de la Coupe du monde Marcu Ehning (All) et ses compatriotes Ludger Beerbaum et Maredith Michaels-Beerbaum. Seuls manqueront à l'appel le champion olympique canadien Eric Lamaze et l'Américain McLain Ward, qui ont préféré s'aligner en Floride.
Côté suisse, la délégation de 16 partants sera emmenée par ses deux cavaliers du top 10 Pius Schiwzer et Steve Guerdat (photo Keystone). En plus des routiniers, le public rhénan pourra soutenir les plus sûrs espoirs du pays, Alexandra Fricker, Janika Sprunger, Philipp Züger et Martin Fuchs en tête.
L'épreuve phare des quatre jours sera le Grand Prix du dimanche, en deux manches. A lui seul, le GP est doté de 300 000 francs et distribuera aux neuf premiers des points pour le classement mondial. /si