Auteur d’un renversement de situation inattendu, Vincenzo Nibali a conquis le Giro pour la deuxième fois d’une carrière de plus en plus étoffée à Turin.
A un an de fêter sa centième édition, la course rose, le deuxième grand tour par ordre d’importance dans le cyclisme, s’est offert un suspens presque complet. Par la grâce (ou la faute) de Vincenzo Nibali, son grand favori au départ des Pays-Bas, qui a affiché sa vulnérabilité avant de se rétablir quasi-miraculeusement dans les trois derniers jours pour devancer le Colombien Esteban Chaves (2e) et l’Espagnol Alejandro Valverde (3e).
«J’ai pris le départ avec l’étiquette de favori et ça m’a un peu conditionné. On attendait beaucoup de moi et j’ai été amené à mal courir», explique le Sicilien de 31 ans avant la fête à Turin. «Quand j’ai compris que c’était pratiquement perdu, je me suis senti libéré.» Pour un improbable rétablissement,...