Et deux qui font… vingt-huit. Hier, au terme d’un long faux-plat montant, Mark Cavendish a remporté son deuxième succès d’étape en trois jours. Surtout, c’est la vingt-huitième fois que le Britannique lève les bras sur le Tour de France. Le chiffre peut donner le vertige. Il est aussi symbolique puisque le «Cav» a rejoint, hier, un certain Bernard Hinault au nombre des victoires d’étapes. A six unités, encore, d’une autre légende, Eddy Merckx et ses trente-quatre bouquets.
«Je n’aurais jamais imaginé, au début de ma carrière, être comparé un jour à de tels coureurs», relève-t-il, sincère. «De m’approcher d’eux, désormais, c’est énorme. J’ai tellement de respect pour eux. Pour être franc, le chiffre m’est bien égal. Si j’atteins le nombre de 50 victoires, un jour, tant mieux. Si c’était la dernière, aujourd’hui, je n’en ferais pas une maladie. Je sais juste que c’est le Tour de France qui m’a...