«L’année des Français? Ce serait bien. Ils le méritent», glisse Bradley Wiggins, vainqueur du Tour en 2012, première pierre de la dynastie Sky (aujourd’hui Ineos), lauréate de six des sept dernières éditions. L’Anglais laisse, comme un bon thé, infuser l’idée qui se répand doucement. Les Français surprennent, épatent au cœur d’une course qui, contrairement aux Tours précédents, semble incontrôlable.
Au cœur de ce scénario fou, les portes claquent. Elles se referment avec fracas sur quelques ambitions, laissent certaines prendre le large et d’autres, enfin, revenir dans la course après s’être égarées. Et dans cet enchevêtrement d’émotions fortes, les Français tiennent les premiers rôles.
Samedi, sous les yeux d’Emmanuel Macron, pour la montée en frissons sur les pentes du Tourmalet – victoire de Thibaut Pinot, devant Julian Alaphilippe – envahies par des spectateurs patients et passionnés, les audiences télévisées ont décollé, accrochées aux épaules d’un tandem tricolore tout feu, tout...