Tadej Pogacar a probablement les moyens de reléguer la concurrence à plus de dix minutes, d’ici à Paris. Mais il a tout intérêt à ne pas se froisser avec le peloton, à gérer plutôt qu’à accroître son avance et à faire mine d’être un cycliste – presque – comme les autres dans les deux dernières journées de haute montagne. Cinq minutes, c’est presque une assurance toutes défaillances.
Quatre bonnes raisons de s’asseoir sur son matelas plutôt que d’énerver le milieu malgré quelques cols – Peyresourde, Saint-Lary-Soulan, Tourmalet et Luz Ardiden – très sélectifs.
1. Son avance est confortable
Cinq grosses minutes, dans le contexte du Tour de France, c’est un gouffre. D’ailleurs, un leader n’avait plus compté une marge aussi confortable sur ses rivaux depuis… Lance Armstrong en 2000. Pas sûr que Tadej Pogacar apprécie la référence. Même s’il connaît un jour plus délicat, il ne lâchera pas 5’ en...