«J’y ai cru.» Quatrième sur la ligne d’arrivée, à six malheureuses secondes du duo Pantano-Majka avec lequel il a guerroyé durant toute la journée, Sébastien Reichenbach n’était pas si loin de son jour de gloire, hier, à Culoz. Parti dans un groupe à trente, dans la première bosse, au côté du fidèle et dévoué Steve Morabito, il n’a cessé de jouer les tout premiers rôles. Certes, il n’a jamais été tout devant. Mais le Martignerain a toujours eu la tête de course en point de mire. Dans la dernière ascension, les fameux lacets du Grand Colombier, il est même revenu à la pédale sur Jarlinson Pantano. «J’ai toujours eu la victoire en tête», poursuit-il. «L’objectif était tout proche. En même temps, je ne peux pas être déçu de ma journée. J’ai repris du temps au général sur de nombreux coureurs.»
Trois minutes et une seconde, pour être précis. Le...