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Pyrénées et pavés en vedette au prochain Tour de France

Le parcours de la 97e édition du Tour de France 2010 (3-25 juillet) a été dévoilé à Paris. Trois arrivées au sommet entre tradition et modernité

15 oct. 2009, 05:50

Le Tour de France 2010, dont le parcours a été présenté à Paris, a choisi d'aller sur les pavés de Paris-Roubaix avant de rendre un hommage appuyé aux Pyrénées, franchies pour la première fois cent ans plus tôt.

Le parcours, «classique» selon le mot de son directeur Christian Prudhomme, respecte la légende. Dans le Nord, avec le retour des secteurs pavés trois jours après le grand départ du port néerlandais de Rotterdam le 3 juillet. Dans les Pyrénées surtout, sillonnées quatre journées durant la dernière semaine avant l'arrivée parisienne sur les Champs-Elysées le 25 juillet.

«Le Tour, dès qu'il le peut, doit s'inscrire dans les régions, dans les terroirs, dans l'histoire», a insisté Christian Prudhomme qui a tenu symboliquement à ce que la course emprunte aussi bien les nouvelles montées (Pailhères, Ax-3 Domaines, Balès) abordées seulement au 21e siècle que les quatre cols légendaires (Peyresourde, Aspin, Tourmalet, Aubisque) franchis par les pionniers de 1920.

Lance Armstrong, installé à un siège d'écart de son vainqueur de juillet, l'Espagnol Alberto Contador, a regardé attentivement le déroulé des 20 étapes (et du prologue) dessinées pour faire sauter le verrou des habitudes malgré une première semaine dénuée de reliefs jusqu'à l'arrivée dans le Jura (Les Rousses, près de la frontière suisse).

Pour alliés, Christian Prudhomme mise sur le vent, qui avait failli jouer en juillet dernier un mauvais tour à Contador le long de la Méditerranée, et sur les pavés. Arenberg, site emblématique de Paris-Roubaix, reçoit pour la première fois le peloton le 6 juillet. Coureurs et directeurs sportifs sont d'accord, ce sera jour de grand stress.

En accordant une part significative aux pavés, lesquels ne suscitent plus les polémiques enfiévrées de jadis, les organisateurs s'inscrivent dans la tradition de la Grande Boucle. Pareil choix avait cours dans les années 1980 et Jacques Goddet, longtemps l'âme du Tour, rêvait que l'épreuve se joue aussi en plaine.

Dans les Alpes, premier grand massif abordé, deux temps forts se dégagent. L'ascension d'Avoriaz, l'une des trois arrivées au sommet de cette 97e édition, et la montée de la Madeleine, l'un des grands cols alpestres - injustement mésestimé selon Christian Prudhomme - qui précède la plongée vers la vallée de la Maurienne.

Les Pyrénées, après une transition modérée par les Cévennes, se conjuguent au pluriel. Trois étapes menant à la station ariégeoise d'Ax-3 Domaines, à Luchon et à Pau, se succèdent avant la seconde journée de repos. Il reste encore une étape de haute montagne qui se conclut au sommet du Tourmalet, le Géant à l'altitude de 2115 mètres.

Les rouleurs, dans l'attente depuis le prologue - le contre-la- montre par équipes a été mis de côté -, disposent enfin d'un chrono de 51 kilomètres à la veille de l'arrivée. Il est vrai que pour plusieurs d'entre eux, à commencer par le champion du monde de l'exercice, le Bernois Fabian Cancellara, la première semaine s'annonce quasi idéale. /si

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