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Nouveaux soucis pour Armstrong

20 janv. 2011, 12:23

Lance Armstrong et son équipe RadioShack sont dans la tourmente. L'embarras du septuple vainqueur du Tour de France était évident hier à Tailem Bend, au départ de la deuxième étape du Tour Down Under. «Je n'ai rien à dire sur ce sujet!» Telle fut sa réponse quand il lui fut demandé son avis sur les allégations de son ancien équipier Stephen Swart dans les colonnes de «Sports Illustrated».

Comme il l'avait déjà affirmé dans le livre «LA Confidential» de David Walsh, le Néo-Zélandais qui partageait avec Armstrong le maillot de l'équipe Motorola en 1995, prétend que la veille de la mort de leur équipier Fabio Casartelli dans la 15e étape du Tour de France 1995, un contrôle interne de l'équipe avait révélé que l'hématocrite d'Armstrong était de 54% à 56%. Un taux au-dessus de la norme imposée alors par l'UCI (50%) et laissant penser que le champion du monde en 1993 avait recours à l'EPO. «J'ai parcouru cet article de «Sports Illustrated», il n'y a rien dedans», a ajouté Armstrong. «Il était l'instigateur, il nous a incités à prendre de l'EPO», déclare sur le site SI.com Swart.

Dans son enquête, «Sports Illustrated» met aussi en cause la crédibilité du laboratoire antidopage de l'Université de Californie (UCLA), dirigé par Don Catlin, qui, selon l'hebdomadaire, avait testé en 1999 des échantillons appartenant à Armstrong et aurait bizarrement laissé passer certaines anomalies. Les journalistes s'appuient aussi sur un témoignage de Floyd Landis pour raconter un contrôle à la douane de l'aéroport de Saint-Moritz en 2003, au cours duquel des seringues et des produits dopants auraient été découverts dans les bagages d'Armstrong, sans que celui-ci soit inquiété au motif qu'il s'agissait de «vitamines».

Selon «Sports Illustrated», la perquisition effectuée au domicile italien de Yaroslav Povovch, ancien coéquipier d'Armstrong, a permis de trouver des produits suspects. Jeff Novitsky, de la police fédérale américaine, aurait mis la main sur des courriers électroniques donnant la preuve que Lance Armstrong a travaillé en 2009 avec le médecin italien Michele Ferrari, aussi inquiété pour dopage. Armstrong avait pourtant affirmé qu'il ne l'avait plus rencontré depuis 2004. /si-afp

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