Par une attaque magistrale, le «Requin» sicilien Vincenzo Nibali a dominé les sprinters à Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison cycliste, qu’il a ajoutée à un impressionnant tableau de chasse.
Sept kilomètres en tête... et quelques longueurs d’avance sur la via Roma après 294 kilomètres. Nibali (Bahreïn) a pu se retourner avant la ligne pour savourer l’instant, «magique» selon son expression, dans une course dédiée aux sprinters et longue de plus de sept heures.
Seul spécialiste des grands tours présent dans le peloton de la Primavera avec le Néerlandais Tom Dumoulin, Nibali a accompli une forme de chef-d’œuvre. Favorisé par la surveillance réciproque dans les derniers kilomètres entre le champion du monde, le Slovaque Peter Sagan, et le vainqueur sortant, le Polonais Michal Kwiatkowski.
Pas l’année de Sagan
Sagan, qui ne compte toujours qu’un «monument» (Tour des Flandres 2016) à son palmarès, s’est classé finalement sixième. A 28...