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Marc Hirschi: «c’est comme dans un rêve»

Le Bernois Marc Hirschi a remporté la 12e étape du Tour de France ce jeudi. Quelques heures après son succès mérité, le Suisse n’en revient toujours pas. Et rêve de jouer un jour le classement général. Interview.

10 sept. 2020, 22:10
Marc Hirschi célèbre sa victoire d'étape.

Marc Hirschi (22 ans) a signé son premier succès professionnel lors de la 12e étape du Tour de France. Il a mené à bien une échappée solitaire de 28 km.

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Marc Hirschi, vous disputez votre premier grand Tour. Quels sont vos sentiments après cette superbe victoire?

«C’est indescriptible. Je suis passé tout près deux fois ces derniers jours. Et de plus, je ne me sentais pas trop bien lors des deux étapes précédentes. Je n’ai pas bien dormi non plus. Au départ de l’étape, je me suis dit que cela ne jouait aucun rôle et que j’allais tout donner jusqu’au bout. J’avais encore en tête les images des étapes où j’ai failli gagner. A Laruns, il m’avait manqué très peu.»

Quand avez-vous cru à la victoire dans cette 12e étape?

«Pendant très longtemps, j’ai douté, car cela n’avait pas marché les deux autres fois. Dimanche, j’étais très déçu. Car même si j’avais utilisé beaucoup de forces durant l’échappée, je croyais pouvoir gagner au sprint.»

J’ai quand même dû attendre le dernier kilomètre pour y croire.
Marc Hirschi, coureur suisse

Cette fois, personne ne vous a rejoint.

«J’ai quand même dû attendre le dernier kilomètre pour y croire. Durant les 200 derniers mètres, plein d’images de ma carrière me sont venues en tête. C’est comme dans un rêve: gagner ma première course chez les professionnels, et le faire au Tour de France. Je remercie aussi mes coéquipiers, qui m’ont beaucoup aidé. Je n’aurais pas gagné sans eux: c’est un triomphe de toute l’équipe.»

Votre équipe Sunweb a laissé une forte impression dans la phase finale. Est-ce que c’était prévu?

«Non. Le plan était de se glisser dans une échappée. Quand on a vu que les Bora voulaient contrôler la course, on a changé de stratégie. J’ai attendu de voir comment les favoris comme Julian Alaphilippe allaient réagir. Ensuite, j’ai suivi mes impulsions et tenté quelque chose. Ce n’était pas le plan, mais c’était la bonne décision.»

Vous grimpez bien et êtes aussi un bon descendeur. On ne connaît pas encore vos limites. Pourrez-vous un jour jouer le classement général du Tour de France?

«Ce serait mon rêve. Mais je suis ici pour la première fois, et il y a encore de grosses montées. Il s’agira de bien les passer. Je suis encore en apprentissage et je dois bien travailler sur mes bases. On verra ensuite ce qu’il se passera. Je ne veux pas me mettre la pression avec un tel objectif.»

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