«La lutte contre le dopage technologique est devenue une priorité absolue.» Le 21 septembre dernier, lorsqu’il a été élu président de l’Union cycliste internationale (UCI), le Français David Lappartient avait particulièrement insisté sur sa volonté de lutter contre le fléau qui menace une nouvelle fois d’engloutir le cyclisme. A savoir l’apparition de moteurs dans les vélos illustrés par divers cas apparus chez les professionnels et les amateurs, et surtout de nombreux soupçons (lire encadré).
La menace identifiée, l’UCI n’avait d’autre choix que de nommer quelqu’un pour tenter d’y mettre un terme. Le 10 novembre, Jean-Christophe Péraud, deuxième du Tour de France en 2014, se voyait confier la charge de la validation des équipements et vêtements utilisés en compétition, et de la lutte contre le dopage technologique. «Un rôle compliqué, mais passionnant et, je l’espère, pas impossible», confie l’ancien cycliste.
Volonté personnelle
Péraud a un objectif clairement établi: «Mon envie aujourd’hui,...