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Johann Tschopp souffre de fractures des vertèbres

Fractures vertébrales sans trouble neurologique associé pour Johann Tschopp après une chute lors des championnats du monde de VTT marathon à Val Gardena.

29 juin 2015, 16:39
Johann Tschopp bat Lukas Buchli au sprint.

Pas de chance pour Johann Tschopp. Le Valaisan de 32 ans n’a pas étrénné de la meilleure des façons son titre de champion de Suisse de VTT marathon brillamment décroché le 21 juin à Evolène. Sélectionné par Swiss Cycling tout comme Arnaud Rapillard, son coéquipier au sein de IAM Mountain Tschopp, l’ex-coureur de IAM Cycling s’est retrouvé contraint à l’abandon, samedi matin, après une lourde chute survenue lors des championnats du monde de la spécialité à Val Gardena (Italie). Transporté à l’hôpital de la station des Dolomites puis transféré aux HUG de Genève et finalement à Sion, le citoyen de Miège souffre de fractures vertébrales sans trouble neurologique associé actuellement en cours d’investigation au sein de l’établissement hospitalier valaisan. La Faculté décidera du traitement adéquat en fonction des résultats.

De son lit de souffrance, Johann Tschopp a expliqué la chronologie des événements. «Compte tenu de mon classement à l’UCI, je suis parti dans les derniers rangs des participants. J’avais imaginé pouvoir remonter rapidement en tête du peloton mais c’était sans compter sur les aléas du terrain emprunté. Un chemin réservé aux 4x4 avec de la caillasse au centre de la chaussée qui m’ont empêché de pouvoir d’intégrer le premier groupe. Je me suis retrouvé dans un second groupe non sans avoir perdu beaucoup d’énergie. Nous sommes revenus avec deux gars sur le peloton des dames parties bien avant nous et cela a provoqué un petit bouchon. En fait la chute s’est produite après plus de 2h30 de course. Les descentes étaient rapides et pas vraiment technique jusqu’à un passage plutôt caillouteux. J’ai buté contre une pierre. Avec la roue avant entre deux cailloux, le vélo s’est bloqué net. J’ai été catapulté par dessus mon engin et je suis retombé sur la tête puis le dos. J’avais le souffle coupé mais je me suis relevé et j’ai tenté de repartir. Mais la douleur était trop forte et j’ai dû mettre pied à terre quelques mètres plus loin. Ensuite tout s’est enchaîné et à l’heure actuelle, j’ai surtout la conviction d’avoir eu beaucoup de chance dans mon malheur. Je saurai donc être patient avant de revenir à mon meilleur niveau.»

Johann Tschopp ici à l'entraînement:

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