La saison sur route touchant à son terme, le cyclisme suisse se tourne dès cette semaine vers la piste avec les 3 Jours d’Aigle, hors-d’œuvre avant les championnats d’Europe de Granges (14-18 octobre). L’occasion de faire le point avec l’entraîneur national Daniel Gisiger.
La piste semble à nouveau susciter l’intérêt en Suisse. Est-ce aussi votre sentiment?
Oui, cela revient gentiment. Contrairement à la route, qui a toujours été populaire et très médiatisée, la piste n’existait quasiment plus en Suisse. L’engouement médiatique était presque nul. Mais cela a changé, et je suis ravi de constater que la piste renaît en Suisse.
A quoi attribuez-vous ce renouveau?
Les gens ne sont pas dupes. Pour qu’ils trouvent de l’intérêt dans un sport, il faut que leurs compatriotes y soient performants. Ce rôle de moteur a été assuré à une époque par Urs Freuler ou Bruno Risi. Et aujourd’hui, après une période de disette,...