Le jour de repos est très relatif. Avant de satisfaire aux obligations médiatiques, les coureurs de la FDJ ont fait tourner les jambes, chacun de leur côté, au milieu des touristes et des autochtones. «C’était dangereux, certaines voitures nous ont frôlés», constate Steve Morabito. «Très vite, avec Sébastien, nous avons préféré nous retirer sur une petite route coupée de tout, ignorée de tous.» De retour à l’hôtel, les deux Valaisans de la FDJ prennent le temps d’analyser ce début de Tour.
Que retirez-vous de ces dix premiers jours?
Sébastien Reichenbach: Je n’ai pas rencontré le moindre souci. En termes de kilométrage et d’heures sur le vélo, c’était une première semaine très riche. La fatigue se fait déjà ressentir au sein du peloton.
Steve Morabito: Je me suis rassuré dans les Pyrénées où j’ai vu que j’étais bien là pour aider Thibaut Pinot, d’abord, puis Sébastien Reichenbach. Je suis allé...