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Cyclisme: selon David Lappartient, Froome, soupçonné de dopage, est traité comme tous les autres coureurs

17 janv. 2018, 13:58
Chris Froome n'a pas été suspendu, comme n'importe quel autre coureur dans un tel cas.

David Lappartient, président de l'UCI, a assuré que Chris Froome ne bénéficiait pas d'un traitement spécial lors de la procédure engagée contre lui après un contrôle anormal lors de la Vuelta. "Les droits du coureur doivent être respectés", a expliqué le dirigeant dans un entretien avec la NZZ.

 

 

Froome, quadruple vainqueur du Tour de France, a été contrôlé lors de son succès à la Vuelta en septembre. Les analyses ont montré qu'il y avait un taux supérieur de salbutamol (médicament contre l'asthme) dans son urine. Le Britannique doit s'expliquer devant l'UCI. Ce n'est qu'ensuite que l'instance pourra réagir, au besoin en prononçant une suspension. Une telle mesure empêcherait Chris Froome de tenter le doublé Giro - Tour de France cette année, comme il en a l'objectif.

"Il faut respecter les droits du coureur. Il a la possibilité de présenter ses arguments. Il n'y a pas de traitement spécial pour lui, même si beaucoup de coureurs le pensent. Le salbutamol fait partie des produits qui sont autorisés à certaines doses. Une suspension immédiate aurait été à l'encontre des règles en vigueur", a déclaré le président Lappartient.

 

 

Mais Chris Froome n'est pas vraiment un coureur comme les autres, a reconnu le Français. "Il a plus d'argent. Il peut solliciter davantage d'experts dont les conclusions iront dans son sens. Il peut produire plus de documents à décharge. On ne peut pas simplement balayer tout ça d'un revers de la main. Il faut certes rapidement arriver à une solution dans ce cas, mais garantir les droits du coureur."

Dopage mécanique dans le collimateur

Par ailleurs, le président de l'UCI a manifesté la volonté de renforcer les contrôles en ce qui concerne le dopage mécanique, en l'occurrence les moteurs cachés. "Nous allons travailler avec une technique utilisée pour faire des radios. Je n'espère pas qu'il y a des moteurs cachés dans les vélos. Mais j'ai entendu beaucoup d'histoires à ce propos, et quelques comportements semblent étranges. S'il devait y avoir un cas avéré, ce serait un désastre pour notre sport", a-t-il conclu.

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