Le Tour de France 2021 restera-t-il dans les annales? Inspirera-t-il un auteur dans quelques années? A voir comment le Slovène Tadej Pogacar a assommé la concurrence dès la première semaine, il est permis d’en douter. L’écrivain Michaël Perruchoud ne dit pas le contraire: «On n’écrit pas un livre sur les solos de Coppi ou Merckx», assure le Genevois devenu Fribourgeois d’adoption voilà une dizaine d’années.
Davantage intéressé par les personnages et le côté romanesque du cyclisme que par la performance pure, Michaël Perruchoud a décidé de revenir sur les plus grands tours de l’histoire. «Mes choix sont purement subjectifs», précise d’entrée l’auteur.
Pour les deux premiers volumes, il s’est concentré sur les Tours de France 1910, «Le géant désarçonné» et 1923, «Bien le bonjour de la Ficelle». Ceux de 1937, 1949, 1951...