Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés 7

Comment l’éternel deuxième est devenu une légende

Raymond Poulidor, modeste paysan creusois était devenu une légende de son sport. Décédé à l’âge de 83 ans, «Poupou» était reconnu partout, aussi à Neuchâtel, et il était «esclave» de sa popularité.

14 nov. 2019, 00:01
DATA_ART_13193530

Les routes et les banderoles du dernier Tour de France portaient encore les témoignages d’une affection singulière. Plus de 40 ans après son arrêt de la compétition, Raymond Poulidor était fêté. Comme hier, comme toujours. Une légende du sport s’est éteinte dans la nuit de mardi à mercredi, à l’âge de 83 ans.

Un homme dont les exploits et les tourments se sont d’abord accrochés sur les ondes radiophoniques, épinglés sur des photos en noir et blanc, avant de traverser le temps sur les ailes d’une précieuse histoire partagée pour toucher les générations par ricochets. Raymond Poulidor racontait une France rurale, courageuse.

Si j’avais gagné deux ou trois Tours de France, parlerait-on autant de moi.
Raymond Poulidor

Après lui, le Tour a vu défiler de nombreux chouchous, sans que la popularité du Limousin s’effrite. L’éternel deuxième tenait une place à part dans le cœur des foules. Raymond Poulidor défilait...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias