Avec 272 kilomètres au compteur, des bosses à répétition, la pluie - par moments diluvienne - et les orages qui se sont abattus hier sur Florence, les 80es championnats du monde allaient forcément consacrer un homme fort. Focalisé sur le rendez-vous toscan depuis des mois, Fabian Cancellara espérait bien être celui-là. Las pour le Bernois, il a trouvé plus fort que lui sur sa route avec le virevoltant Rodriguez, l'impressionnant Nibali et le rusé Rui Costa, qui s'est joué de tout le monde pour devenir le premier Portugais à décrocher le titre mondial.
Avec neuf coureurs au départ, les Suisses se sont élancés avec la ferme intention de peser sur la course. La météo désastreuse et les très nombreuses chutes en ont décidé autrement. "On n'a pas pu faire ce qu'on voulait", déplore le sélectionneur national Luca Guercilena. Les abandons prématurés d'Albasini, Elmiger, Frank et Zaugg ont ruiné tous ses...