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Cancellara deuxième de Paris-Roubais

10 avr. 2011, 17:05

Johan Vansummeren a brûlé la politesse à Fabian Cancellara à Paris-Roubaix. Le géant belge (1m97) de Garmin-Cervélo a remporté la plus grande victoire de sa carrière, tandis que le Bernois a échoué au 2e rang. 

Grand favori, Cancellara avait pourtant tout en main pour signer un triplé après ses succès en 2006 et en 2010. Comme l'an dernier, le coureur de Leopard-Trek lançait une première attaque sur les pavés de Mons-en-Pévèle à environ 50km de l'arrivée. Il remettait ça dix kilomètres plus loin. Mais il était à chaque fois repris par le Norvégien Thor Hushovd, qui refusait ensuite de prendre le relais.  

Agacé par l'attitude du champion du monde et ne voulant pas assumer seul la chasse, Cancellara se relevait alors que Vansummeren et le groupe de tête se trouvaient à moins de trente secondes. Il tentait un baroud d'honneur en fin de course, mais il était trop tard pour rattraper le Belge. 

Comme la semaine dernière au Tour des Flandres (3e), Cancellara peut nourrir de gros regrets. Il était à nouveau le plus fort du peloton. Mais encore une fois, la tactique et le marquage de ses rivaux l'ont privé de la victoire. 

En arrachant la deuxième place, le quadruple champion du monde du contre-la-montre a toutefois prouvé qu'il avait un orgueil de champion. Ses résultats du printemps sont aussi là pour l'attester: 2e à Milan-San Remo, 1er au GP E3, 3e au Tour des Flandres, 2e à Paris-Roubaix. 

Derrière Cancellara, les autres Suisses ont brillé lors de «l'Enfer du Nord». Longtemps aux côtés de Vansummeren, Gregory Rast  (RadioShack) a pris une 4e place autant belle qu'inattendue. Lui aussi Zougois, Martin Elmiger (AG2R La Mondiale) a animé la première échappée sérieuse de la journée, s'offrant même le luxe de faire la course en tête durant quasiment toute la Trouée d'Arenberg, un des secteurs pavés les plus difficiles et mythiques de Paris-Roubaix.  

En s'imposant, Vansummeren a créé la sensation. Avant ce coup  d'éclat, le coureur de 30 ans affichait un palmarès bien modeste avec une victoire au Tour de Pologne en 2007 comme seul véritable haut fait. Le Belge avait toutefois montré qu'il se sentait bien sur les pavés du nord, lui qui avait terminé 8e en 2008 et 5e en 2009. 

Pour Tom Boonen, ce Paris-Roubaix a viré au cauchemar. Victime d'un problème mécanique dans la Trouée d'Aranberg, le Belge était  longtemps immobilisé. Une quinzaine de kilomètre plus tard, il était impliqué dans une chute. C'en était trop. Le leader de la Quick Step jetait l'éponge peu après, lui qui visait le record de quatre victoires de son compatriote Roger De Vlaeminck. /si

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