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«C'est une expérience unique»

Nicolas Lüthi revient sur sa participation au Cap Epic, en Afrique du Sud.

07 avr. 2011, 11:23

Nicolas Lüthi est revenu mardi d'Afrique du Sud, mais il n'a pas encore vraiment atterri. Sa participation au Cap Epic, course par étapes sur sept jours (707 km en tout), a marqué le Neuchâtelois. Avec son équipier fribourgeois Xavier Dafflon, il a terminé 24e du classement général, mais ce n'est pas ce qu'il retiendra en premier lieu de cette course très spéciale.

«C'est une expérience unique», déclare Nicolas Lüthi. «Un truc qu'il faut vivre absolument une fois dans sa vie de vététiste. D'abord, humainement, c'est très différent des épreuves habituelles. On court avec un équipier, il faut savoir l'aider. En plus, nous avons rencontré plein de monde. Les paysages sont aussi incroyables, très variés. Il n'y a pas deux étapes semblables.»

Le terrain est par contre constitué de routes en terre battue et la poussière est envahissante. La chaleur étouffante n'a rien arrangé au début de l'épreuve. «Les deux premiers jours, je n'arrivais plus à parler après la course», raconte le coureur de chez Prof Lüthi. «Au départ, il était aussi difficile parfois de voir où on était.» Heureusement, la météo s'est adoucie par la suite.

Du vrai VTT

Très suivie, cette épreuve a attiré de grosses pointures. «La concurrence était très dense», précise Nicolas Lüthi. «Le niveau était très élevé, presque le meilleur mondial en marathon. Certains coureurs visaient clairement une étape.» Difficile dans ces conditions de tirer son épingle du jeu. Mais ce n'était pas le but.

«C'était le pied, du vrai VTT pendant sept jours», jubile Nicolas Lüthi. «Je ne pense pas que nous ayons roulé plus de 40 km sur de vraies routes, nous avons même eu droit à du sable. Il n'y a pas eu une étape extrême, avec un énorme dénivelé, mais il n'y avait non plus pas 10 km faciles à la suite. C'était tout le temps exigeant.» Si son coéquipier a souffert au début, Nicolas Lüthi a vécu deux derniers jours difficiles. «Nous commencions la journée vers 7h et nous terminions vers 13h30-14h. La récupération n'était pas évidente car nous devions nous occuper du matériel, contrairement aux professionnels. Il n'était pas évident de bien dormir la nuit sous tente. Heureusement, nous n'avons pas connu de problèmes majeurs qui nous auraient handicapés.»

Au final, le classement satisfait Nicolas Lüthi (24e) - «nous n'aurions pas pu faire beaucoup mieux» - et l'aventure aussi. «En arrivant, nous nous sommes dit avec Xavier Dafflon que ce serait sympa de revenir.» C'est bon signe.

Dimanche à Planeyse

En attendant, c'est au VTT de Planeyse que Nicolas Lüthi reprendra la compétition dimanche. Joli contraste. «En étant devant, j'avalerai moins de poussière», rigole-t-il.

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