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Astana aurait été favorisé lors de contrôles antidopage

06 oct. 2009, 04:15

L'équipe Astana d'Alberto Contador et de Lance Armstrong, premier et troisième du dernier Tour de France, a bénéficié de complaisance de la part de l'nion cycliste internationale (UCI) lors des contrôles antidopage sur la Grande Boucle. C'est ce qu'affirment les quotidiens «Le Monde» et «Le Figaro».

Un rapport établi par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui doit être envoyé aux autorités françaises, à l'UCI et à l'AMA (Agence mondiale antidopage), révèle, selon «Le Figaro», que, «pour certaines équipes, le caractère inopiné des tests antidopage n'aurait pas existé sur la Grande Boucle.»

Ce document de dix pages, précise Le Monde.fr, détaille notamment le régime de faveur dont a bénéficié, selon l'AFLD, l'équipe Astana: «Toujours les contrôles les plus tardifs le matin, délais pour se présenter au préleveur.»

Les médecins de l'AFLD, selon «Le Monde», notent ainsi que le 11 juillet, au matin, dans l'hôtel de l'équipe Astana, l'obligation de se présenter immédiatement pour procéder aux prélèvements n'a pas été respectée à la suite de l'intervention des inspecteurs de l'UCI. Les coureurs ont bénéficié d'un délai d'au moins 45 minutes: «Une telle tolérance accordée sans véritable justification ne permet pas, en l'absence d'escortes, de s'assurer de la parfaite régularité de la procédure, notamment qu'aucune manipulation n'est effectuée», pointe le rapport.

D'autres exemples de dysfonctionnement, concernant l'ensemble du peloton, sont décrits dans le rapport. L'AFLD, poursuit «Le Monde», relève entre autre que les inspecteurs de l'UCI ont qualifié, à tort, de «contrôles hors compétition» ceux pratiqués le matin ou le soir dans les hôtels. «Cette erreur est bien entendu lourde de conséquences», juge l'autorité antidopage française, car la liste des substances interdites «hors compétition» est beaucoup plus restreinte que celle des produits prohibés «en compétition» et exclut ainsi de fait la recherche des stimulants ou des corticoïdes.

L'UCI a rejeté les accusations du rapport de l'AFLD, les estimant «totalement infondées». La fédération considère «tout à fait inacceptable la façon de procéder adoptée par Pierre Bordry (réd: président de l'AFLD) et ses collaborateurs», en rédigeant et publiant «un rapport unilatéral, alors que l'UCI et l'AFLD avaient convenu ensemble d'un programme de contrôles pour le Tour».

L'UCI a affirmé respecter «de manière scrupuleuse les obligations imposées par le Code mondial antidopage: l'égalité de traitement entre équipes et coureurs est strictement garantie, les conditions des contrôles sont tout à fait conformes aux standards en vigueur et les règles de conservation des échantillons rigoureusement observées.» /si

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