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Union revient très fort mais surtout trop tard

19 oct. 2009, 09:56

Union Neuchâtel s'est incliné sur un score serré (66-75) face à Suisse centrale, samedi à la Riveraine. Malgré la défaite et l'absence de point au compteur depuis le début du championnat de LNB, des progrès se font sentir au sein de la formation de Stéphane Neff.

Devant un public clairsemé, Union n'a pas pu rivaliser face à Suisse centrale et s'est incliné une nouvelle fois. Mais au-delà de la défaite, les Neuchâtelois ont livré un match correct et ont prouvé que leur marge de progression est bien réelle.

Il faut dire que la tâche s'annonçait ardue. Suisse centrale peut viser les premières places du classement. C'est donc sans grande surprise que les Suisses alémaniques ont mené durant tout le match. Union est toutefois parvenu à accrocher les visiteurs en fin de match, pour revenir à neuf points au terme de la partie.

«Il aurait fallu dix minutes de plus», lance Stéphane Neff, pour qui tout s'est joué au retour des vestiaires, dans le troisième quart. «On a connu un gros passage à vide, l'équipe était absente.» Suisse centrale a alors pris le large en surpassant Union de plus de vingt points. Difficile de remonter dans ces conditions.

Malgré tout, on a pu apercevoir une progression dans le jeu unioniste, notamment en attaque. «Le secteur offensif n'est pas notre fort, mais avec ces 66 points, on se rapproche de nos objectifs. Je vois beaucoup d'amélioration tant aux entraînements que pendant les matchs. Il nous faut maintenant quelques victoires pour concrétiser nos progrès», poursuit Stéphane Neff.

Cette défaite peut être qualifiée d'encourageante pour la suite, et les joueurs ne sombrent pas dans le négativisme. «L'équipe réagit bien et reste motivée. Nous analysons les erreurs, afin de poursuivre sur une bonne voie», assure le coach. Par ailleurs, des jeunes tels que Jovanovic (15 points samedi) se révèlent et engrangent de l'expérience.

Le futur devrait donc réserver quelques satisfactions, pour autant que les basketteurs sachent corriger leurs erreurs récurrentes. «Nous devons réussir à tenir les 40 minutes et cesser de connaître ces variations lors des rencontres», conclut Stéphane Neff. Union aura l'occasion d'appliquer ces préceptes le 30 octobre face à l'Académie de Fribourg.

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